Les marchés de la capitale sont inondés par des parfums contrefaits en tout genre. Généralement des grandes marques comme Channel, Dior, Gucci, Dkny, sont vendus entre 500 F et 3000 F.
Les plus grandes marques de parfum envahissent de jour en jour les marchés de la capitale. Allant de Channel à Dior, en passant par Versace et Gucci, tout une gamme de marques de parfums contrefaits est vendue a des prix accessibles à toutes les bourses. Ils sont cédés entre 500, 1500, et 3000 F Cfa. Un secteur dont les acteurs ne se plaignent pas.
Après la fête de Tabaski, le garage Petersen retrouve peu à peu son ambiance habituelle. Les vendeurs ambulants se faufilent entre les bus klaxonnant et dégageant de la fumée. Dans ce décor, on voit çà et là proposés des déodorants de chambre et des parfums. Toutes les grandes collections de parfums contrefaits sont superposées sur des étals le long d'une allée. Pendant que certains vendeurs arrangent leurs marchandises, d'autres tentent de haranguer les passants qu'ils prennent pour de potentiels clients. Mame Mor, jeune commerçant d'une vingtaine d'années, vient d'exposer ses flacons de parfum. «Ce sont des contrefaçons, mais ça marche beaucoup. Nous les achetons chez les grossistes pour les revendre. Les prix varient entre 500, 1000 et 2500 et ça marche bien parce que ce sont ces produits contrefaits que les gens achètent. Nous sommes dans un pays pauvre aussi», confie le jeune vendeur.
Au marché de Sandaga, le décor est presque identique. Trouvé près de sa table garnie de produits cosmétiques, Moussa Ndiaye, teint noir, la taille moyenne, explique la bonne marche de la vente. «Il y a toutes les grandes marques ici, ‘Miss Dior’, ‘Black XS’, ‘Channel’ et autres. Bien que ce soient des contrefaçons, les gens les achètent beaucoup. Ce sont des produits que les grossistes importent et nous les revendons au détail», renseigne-t-il. Lansana Mané, la quarantaine, évoque pour sa part le contexte de pauvreté. «Nous sommes dans un pays pauvre et les gens n'ont pas les moyens de se payer des parfums de classe à 20 000 ou 30 000 francs. Alors, même si l'utilisation de ces produits a des conséquences, ils sont obligés de faire avec. Moi je vends presque toutes les marques en contrefaçon. Il y ‘Nina Ricci’, ‘Eau Dissey’, ‘Miss Love’ et tant d'autres», ajoute notre interlocuteur, derrière le comptoir de sa boutique éclairée d’une lumière rouge.
Les prix des parfums haut de gamme jugés trop chers
Les prix inaccessibles des parfums haut de gamme font qu'ils ne sont pas bien achetés par les bourses moyennes. Leurs prix variant entre 20 000 F et 60 000 F, ils sont généralement vendus dans les pharmacies, grandes surfaces et free-shops.
Croisée sur l'Avenue Emile Badiane, Khady Sarr, jeune dame de teint clair et de courte taille, explique son choix. «Je n'achète que ‘Nina Ricci’ pour me parfumer. Il paraît que ces produits ont des conséquences sur la peau et l'environnement surtout les déodorants, mais les moyens font défaut aussi. Parce que les parfums haut de gamme ne coûtent pas moins de 20 000 F. Imaginez cette dépense juste pour sentir bon, alors qu'il y a d'autres choses à régler», explique-t-elle. A quelques mètres d'elle, Wayoundé Sakho, jeune garçon de forte corpulence tient les mêmes propos. «Je n'ai pas les moyens de me payer un parfum à 20 000 F ou 35 000 F. Je me rabats sur les contrefaçons. L'essentiel, c'est de sentir bon. Chacun dépense en fonction de ses moyens», confie-t-il.
Les plus grandes marques de parfum envahissent de jour en jour les marchés de la capitale. Allant de Channel à Dior, en passant par Versace et Gucci, tout une gamme de marques de parfums contrefaits est vendue a des prix accessibles à toutes les bourses. Ils sont cédés entre 500, 1500, et 3000 F Cfa. Un secteur dont les acteurs ne se plaignent pas.
Après la fête de Tabaski, le garage Petersen retrouve peu à peu son ambiance habituelle. Les vendeurs ambulants se faufilent entre les bus klaxonnant et dégageant de la fumée. Dans ce décor, on voit çà et là proposés des déodorants de chambre et des parfums. Toutes les grandes collections de parfums contrefaits sont superposées sur des étals le long d'une allée. Pendant que certains vendeurs arrangent leurs marchandises, d'autres tentent de haranguer les passants qu'ils prennent pour de potentiels clients. Mame Mor, jeune commerçant d'une vingtaine d'années, vient d'exposer ses flacons de parfum. «Ce sont des contrefaçons, mais ça marche beaucoup. Nous les achetons chez les grossistes pour les revendre. Les prix varient entre 500, 1000 et 2500 et ça marche bien parce que ce sont ces produits contrefaits que les gens achètent. Nous sommes dans un pays pauvre aussi», confie le jeune vendeur.
Au marché de Sandaga, le décor est presque identique. Trouvé près de sa table garnie de produits cosmétiques, Moussa Ndiaye, teint noir, la taille moyenne, explique la bonne marche de la vente. «Il y a toutes les grandes marques ici, ‘Miss Dior’, ‘Black XS’, ‘Channel’ et autres. Bien que ce soient des contrefaçons, les gens les achètent beaucoup. Ce sont des produits que les grossistes importent et nous les revendons au détail», renseigne-t-il. Lansana Mané, la quarantaine, évoque pour sa part le contexte de pauvreté. «Nous sommes dans un pays pauvre et les gens n'ont pas les moyens de se payer des parfums de classe à 20 000 ou 30 000 francs. Alors, même si l'utilisation de ces produits a des conséquences, ils sont obligés de faire avec. Moi je vends presque toutes les marques en contrefaçon. Il y ‘Nina Ricci’, ‘Eau Dissey’, ‘Miss Love’ et tant d'autres», ajoute notre interlocuteur, derrière le comptoir de sa boutique éclairée d’une lumière rouge.
Les prix des parfums haut de gamme jugés trop chers
Les prix inaccessibles des parfums haut de gamme font qu'ils ne sont pas bien achetés par les bourses moyennes. Leurs prix variant entre 20 000 F et 60 000 F, ils sont généralement vendus dans les pharmacies, grandes surfaces et free-shops.
Croisée sur l'Avenue Emile Badiane, Khady Sarr, jeune dame de teint clair et de courte taille, explique son choix. «Je n'achète que ‘Nina Ricci’ pour me parfumer. Il paraît que ces produits ont des conséquences sur la peau et l'environnement surtout les déodorants, mais les moyens font défaut aussi. Parce que les parfums haut de gamme ne coûtent pas moins de 20 000 F. Imaginez cette dépense juste pour sentir bon, alors qu'il y a d'autres choses à régler», explique-t-elle. A quelques mètres d'elle, Wayoundé Sakho, jeune garçon de forte corpulence tient les mêmes propos. «Je n'ai pas les moyens de me payer un parfum à 20 000 F ou 35 000 F. Je me rabats sur les contrefaçons. L'essentiel, c'est de sentir bon. Chacun dépense en fonction de ses moyens», confie-t-il.
3 Commentaires
Toucs
En Novembre, 2010 (04:23 AM)Hooooooo
En Mai, 2021 (09:26 AM)hooooo geneve, tu me manques
haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Hooooooo
En Mai, 2021 (09:28 AM)haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Mnv
En Novembre, 2010 (04:32 AM)Bass
En Novembre, 2010 (11:21 AM)Participer à la Discussion