Le président Macky Sall a procédé, samedi à Dakar, à l'ouverture officielle de la Concertation nationale sur l'enseignement supérieur au Sénégal (CNAES), en présence notamment d'universitaires et de chefs d'entreprises, a constaté l'APS.Des députés, leaders syndicaux ainsi que plusieurs représentants d'autres segments de la société assistent également aux assises de l'enseignement supérieur. En perspective de cette rencontre, le comité de pilotage de la Concertation nationale sur l'enseignement supérieur au Sénégal (CNAES), dirigé par le professeur Souleymane Bachir Diagne, avait rendu public un rapport préparatoire.
Les propositions contenues dans ce document seront soumis à l'avis des membres de la concertation à travers des ateliers et des sessions plénières qui se poursuivront jusqu'à mardi. Dans le rapport préparatoire dont l'APS a obtenu une copie, les membres CNAES estiment que le renouveau de l'université sénégalaise passe par l'adoption d'une politique d'évaluation continue, laquelle doit d'abord être une affaire des enseignants. Ils proposent au gouvernement de fixer les frais d'inscription dans les universités publiques à 150 mille francs CFA à partir de 2014, dans le but de "résorber le gap du financement de l’enseignement supérieur".
Le comité a également suggéré d'ériger au "rang de priorité absolue", la formation dans le domaine des sciences, des technologies, des sciences de l’ingénieur et des mathématiques (STEM). Il a également préconisé de restructurer l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar en cinq entités appelées à devenir de "véritables espaces d’innovation" de la formation académique.
Ledit comité a en outre suggéré au gouvernement d'augmenter sa contribution financière à l'enseignement supérieur et d'impliquer le secteur privé dans l'hébergement des étudiants. Le rapport final issu de la concertation nationale sera soumis au ministre en charge de l'Enseignement supérieur et de la recherche et fera l'objet d'un Conseil présidentiel.
11 Commentaires
J'en Sais Trop
En Avril, 2013 (12:28 PM)Tout autre orientation serait vouée à l'echec.
Voilà ce que je donne comme contribution à ces réflexions pertienentes.
Haha
En Avril, 2013 (12:32 PM)Socrateee
En Avril, 2013 (12:45 PM)Salambaye
En Avril, 2013 (12:49 PM)Dynastie Faye Sall
En Avril, 2013 (13:40 PM)Rationnel
En Avril, 2013 (14:39 PM)Fixer 150 000 Fr CFA les droits d'inscription à l'université publique serait semi-privatiser l'enseignement publique. Je me demande si ce comité veut-il pas copier sur le système canadien (ou québecois) où il existe des universités semi-publiques. Il faut faire très attention puisque les réalités du Canada et du Sénégal sont très différentes. Pensez aux conséquences néfastes des politiques d’ajustements structurels adoptés dans le passé dans notre pays. Par exemple, il existe une grande différence en matière d'emplois entre le Canada et le Sénégal. N'oublies pas que le taux de chômage est plus de 45% au Sénégal. De plus, au Canada, toute personne désirant étudier a droit aux prêts et bourses (environ 60 à 65% du montant versé constitue la bourse et 35 à 30% constitue la partie prêt), sans compte l’existence de multitudes d’autres types de bourses. La partie « prêt » est remboursable sur une longue qui peut même atteindre 20 à 25 ans. Il existe des moyens pour protéger les personnes qui ne parviennent pas à rembourser leurs prêts. L'économie du Canada est prospère et elle fait que les étudiants diplômés parviennent à trouver un bon travail et à rembourser leurs prêts sans difficultés. Pour semi-privatiser une institution publique, il existe des conditions économiques à remplir avant de le faire. Si vous semi-privatisez l'université publique, cela vaudrait dire que vous encouragez l’illettrisme et la pauvreté dans notre pays. L'enfant du pauvre paysan se verra enlever tout espoir de continuer ses études supérieures et de sortir de la pauvreté si vous fixez les droits d'inscriptions à l'université publique à 150 000 Fr CFA. Cela signifierait aussi que vous encouragez le maintien de la pauvreté dans notre pays et un petit nombre de sénégalais extrêmement riches. Or, il s'agit de réfléchir comment pouvons-nous procéder pour que au moins la majorité des sénégalais puisse avoir un avenir acceptable? Le Sénégal et l'Afrique ont besoin à ce que tous les jeunes aillent à l'école, au lycée et à l'université si possible. Il s'agit de réfléchir comment continuer à offrir une éducation gratuite à la jeunesse sénégalaise et africaine (surtout dans un pays sous-développé). Il faut déjà commencer arrêter tout enrichissement illicite et procéder à une bonne gestion des biens publics dans tous services publiques. Par exemple, je souhaiterais comprendre pourquoi un président d'un pays sous-développé ou pauvre tel que le Sénégal est-il plus riche que la chancelière de la première puissance européenne (Allemagne)? Il n'avait même pas fait une année au pouvoir et sa richesse dépasse de très loin celle de la Chancelière Angella Merkel (au service en Allemagne depuis 8 ans)? Il faut que nos dirigeants puissent rendre des comptes à notre peuple. Par conséquent, je vous invite à chercher d’autres moyens de financements de l'université que de solliciter l'argent des bacheliers et étudiants. Please, ne privatisez ou ne semi-privatisez pas l'enseignement supérieure publique au Sénégal. Les conditions d'une adoption d’une telle stratégie ne sont pas du tout réunies dans notre pays. De plus, évitons d’aggraver davantage des crises dans l’éducation et de provoquer des étudiants qui réclameront leurs droits par divers moyens pouvant aboutir à une grève. Que le bon Dieu nous bénisse et nous aide à bien réfléchir afin d’adopter les bonnes stratégies de développement de notre secteur éducatif et de développement de notre pays. Amen.
Tb28
En Avril, 2013 (14:48 PM)Diop
En Avril, 2013 (15:52 PM)Ami
En Avril, 2013 (19:33 PM)Moo
En Avril, 2013 (21:11 PM)Pdg
En Avril, 2013 (17:03 PM)Il est inconcevable de vouloir parler d un problème sans en avoir les tenants et aboutissants concerner pour solutionner un problème .
De nos jours le niveau d étude devient de plus en plus faible dans les écoles publique alors que la majeur partie des élèves sont dans ces établissements.
Ou l état nous révèle que le budget de l éducation fait un chiffre donc il me semble que le problème est a leur niveau.
Soit ce budget est géré de façon calamiteuse pour ne être injecter la ou il le faut sans l éducation qui même a la santé la technologie l ingénierie il serait très difficile pour un pays de se développer .
Il est du devoir de l état d assurer l éducation préscolaire jusqu aux cycles supérieurs si tel n est le cas pour cet état qui est la ils n ont qu a plié leurs bagages personne d entre eux n as du payer cette somme durant leurs cursus dans ce pays.
Ils commence a nous fatigué ces gens tros ces tros.
Participer à la Discussion