La répartition des combats de lutte entre les régions et l’oubli dont sont victimes les jeunes athlètes des régions sont des freins au développement de la lutte en plus de créer des frustrations chez une écrasante majorité des jeunes qui habitent l’intérieur du pays. La remarque est de Adiouma Diouf, fondateur et promoteur d’un centre de formation de lutte à Kaolack.
«Des jeunes lutteurs qui s’entrainent constamment et qui ne luttent jamais peuvent constituer un danger pour une société. Il faut penser à décentraliser les manifestations de lutte et diversifier le choix des protagonistes pour laisser exploser dans la sportivité l’énergie emmagasinée par ces milliers de jeunes dans les régions. A Kaolack, on essaie, parfois, d’organiser des drapeaux mais cela ne suffit pas», dit-il.
En marge d’une séance de communication destinée aux lutteurs en cette période de ramadan, Adiouma Diouf a invité ces derniers à suivre scrupuleusement les prescriptions médicales qui leur interdisent des débauches d’effort démesurées. « Un lutteur ne devra pas s’arrêter de s’entrainer, mais devra considérablement limiter ses manœuvres. Il faut maintenir sa forme et non essayer de l’accroitre », a dit notamment Adiouma Diouf qui rendait visite aux lutteurs cooptés pour le tournoi de lutte portant drapeau du maire prévu après le ramadan. Interpellé sur les problèmes généralement rencontrés par les jeunes lutteurs Sénégalais, le professeur indexe le manque de formation et le chômage.
2 Commentaires
Xel
En Juin, 2016 (08:43 AM)Amy
En Juin, 2016 (14:00 PM)Participer à la Discussion