Auteur d'une excellente Coupe d'Afrique malgré l'élimination en quarts du Sénégal, Kara Mbodji était, une nouvelle fois, annoncé du côté de la Premier League à l'occasion du mercato hivernal qui a fermé ses portes la semaine dernière. Conscients de la valeur du défenseur international des « Lions », les dirigeants d'Anderlecht ont décidé de « blinder » le joueur en revoyant à la hausse son contrat.
Le club et celui qui fait parti du onze type de la CAN ont trouvé un accord comme ont pu l'annoncer les deux partis, hier lundi. « Cette initiative est une preuve de respect. Le RSC Anderlecht respecte mes prestations et il m'a récompensé par ce nouveau contrat. Je m'efforcerai, comme je l'ai toujours fait, d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixé », a déclaré Kara Mbodji qui pourrait faire ses valises cet été malgré ce tout nouveau bail en faveur des « Mauves ».
4 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (15:33 PM)Bo
En Février, 2017 (15:43 PM)Volai414
En Février, 2017 (16:15 PM)Je commencerai par dire que je suis sénégalais, contrairement à ce que certains disent chaque fois que je balance un propos dérangeant sur ce forum. Cette appartenance me légitime donc pour avoir un droit de recul sur tout ce qui peut me paraître comme entrave au progrès de mon peuple.
Je fais partie de ceux qui se désolent de constater que seuls le sport, les people, la politique…semblent être les centres d'intérêts de nos compatriotes. Toutefois, cela ne m'empêche pas de reconnaître et d'apprécier la place du foot dans notre société.
Toutes générations confondues, il est hallucinant le bilan du foot sénégalais. Le nombre de phénomènes (dans le bon sens) et de talents sénégalais dans ce sport est plus qu'impressionnant. Chaque génération en recèle de quoi constituer deux équipes nationales (A et B) et pourtant la moisson de médailles reste triste à pleurer là où d'autres nations arrivent à trouver la solution. C'est donc que nous avons un véritable problème avec nos footeux.
L'exemple le plus parlant est celui de Dioufi. Vous pouvez dire ce que vous voulez mais son talent et sa classe footballistique ne se discutent pas. Bien entendu, il y en a eu avant lui. Seulement, lui il était arrivé au moment où le foot mondial changeait et il fallait construire pour enfin gagner. Seulement, un homme ne se construit pas tout seul. L'environnement nous façonne et nous guide en même temps. A ses débuts, Diouf était un diamant brut. Qu'est-ce qui en a fait ce qu'il est devenu, c'est-à-dire un adepte de l'indiscipline à l'égo surdimensionné?
Le temps est peut-être venu de se poser et de penser à comment bien tailler les pépites que notre nation produit continuellement et que nous contribuons à transformer en "gâchis".
Faisons simplement un comparatif entre nos footeux qui ont grandi au pays et ceux qui ont grandi hors du pays et nous auront un premier élément de réflexion. Bien sûr, il y a des exceptions, mais une loi même empirique, cela permet de faire quelques pas en avant.
Bacari
En Février, 2017 (16:26 PM)Participer à la Discussion