Arène nationale : Gaston Khaly Mbengue joue au révolté

Fidèle à sa réputation de polémiste le promoteur de lutte Gaston Khaly Mbengue, trouve à redire dans la concrétisation du projet de construction de l’arène nationale du Sénégal. Il s’est épanché dans les colonnes du journal « Sunu Lamb » pour faire croire à l’opinion que l’Etat n’avait rien fait pour la lutte, ce qui est naturellement faux.

Avec la percée de la lutte avec frappe, les amateurs de ce sport bien de chez nous ont toujours agité une doléance portant sur la construction d’une arène nationale. Il a fallu que le président Wade accède au pouvoir pour que ce rêve des amateurs de lutte devienne enfin une réalité. Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui a pris ce projet du chef de l’Etat à bras le corps en est aujourd’hui à la phase de réalisation. Le site est choisi, les moyens mobilisés et les procédures d’ appels d’offres doivent être terminées au plus tard en fin avril . Il y a même lieu de dire que les chinois chargés de réaliser l’ouvrage étaient sur le site lors de la visite du Premier ministre au Technopole. En somme, tout est au point pour que cette vieille doléance soit satisfaite. Comme l’annonce du reste le chef du gouvernement, « toutes les contraintes sont dissipées ». Malheureusement, c’est ce moment précis que choisit le promoteur Gaston Mbengue pour rappeler aux sénégalais sa véritable nature de polémiste. Voilà que le monsieur au détour d’un article paru hier dans « Sunu Lamb » ne s’est pas gêné de dire à l’endroit du Premier ministre, « il serait plus élégant et plus courtois d’inviter au moins les gens qui depuis des années investissent beaucoup d’argent dans la lutte ». En tenant ces propos, Gaston Mbengue oublie certainement que si l’Etat n’avait pas permis le cadre d’expression, jamais lui ou un autre promoteur ne se seraient remplis les poches dans ce créneau. En fait, il ne l’oublie pas, il l’ignore. Et c’est parce qu’il ignore l’intervention de l’Etat dans la sécurisation , dans l’amélioration du cadre et dans l’élaboration des textes qui régulent la lutte qu’il s’est permis de dire que « si la lutte marche aujourd’hui, ce n’est pas grâce à l’Etat mais plutôt aux promoteurs ». Ce qui est particulièrement faux si l’on sait que les efforts de l’Etat dans la promotion de toutes les disciplines sportives pratiquées au Sénégal, sont constants. Ce n’est pas parce que Gaston n’a pas été invité à la visite du site, à l’instar de ses autres collègues promoteurs qu’il veut passer pour indispensable dans la réalisation de notre arène nationale. Pourquoi faut-il que ce soit lui précisément qui tienne ce genre de propos à l’endroit de l’autorité. L’arène nationale telle que conçue par le chef de l’Etat et piloté par le Premier ministre avec le concours des ministres de l’habitat, des sports ainsi que celui des finances, est l’affaire de tous les sénégalais. Que cela soit compris par tous les promoteurs.