SI Ben Arfa a bien signé ce vendredi au PSG, le milieu offensif aurait pu porter le maillot du club de la capitale depuis longtemps, bien longtemps. Genre 14 ans en réalité.
Le @psg_inside est heureux d’annoncer la signature du contrat d’Hatem Ben Arfa jusqu’au 30 juin 2018 #TheDreamHunter pic.twitter.com/0ukOIMPlNL
— PSG Officiel (@PSG_inside) 1 juillet 2016
En 2002, sa famille et son agent avaient été reçus au siège du club par Luis Fernandezen personne, alors coach de l’équipe première et Patrice Lecornu, responsable du centre de formation. Hatem (15 ans) brillait à l’INF de Clairefontaine, un centre de préformation pour la future élite du football français.
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Patrice Lecornu se souvient de l’entretien avec les parents du futur international tricolore.
Pourquoi aviez-vous décidé de rencontrer la famille Ben Arfa ?
Hatem était déjà connu à cette époque et libre de partir de Clairefontaine. Nous bien sûr on l’avait déjà suivi longuement. Donc avec Luis Fernandez on a décidé d’inviter ses parents et son agent au siège du club.
Et comment ça c'etait passé ?
Dans une bonne ambiance. Mais ça n’avait pas duré très longtemps, une heure je crois. Luis avait évoqué les questions sportives, les points sus lesquels Hatem devait progresser et la façon dont il voyait les choses pour lui. On pensait les revoir bientôt mais une dizaine de jours plus tard on apprenait dans la presse que Ben Arfa signait à Lyon. »
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Ben Arfa avec Lyon en 2004 - PATRICK GARDIN
C’était courant que Luis Fernandez assiste à ce genre d’entretien ?
Non c’était la première fois. Je savais que sa venue pouvait être un argument important car il était l’entraîneur de l’équipe première. C’était une démarche inhabituelle pour un jeune de cet âge-là. Une façon de dire « on pense à votre fils, il nous intéresse ».
Quelles étaient les qualités d’Hatem à l’époque ?
Techniquement exceptionnel, c’était vraiment ça. Il était au-dessus du lot dans le jeu et il avait un potentiel énorme, parce qu’a cette époque-là on parlait surtout du potentiel. Tout le monde savait qu’a Clairefontaine le petit joyau c’était lui. Mais on a pas été assez réactif et en une semaine après c’était trop tard
Pourquoi finalement cela ne s’était pas fait ? Pour une question d’argent ?
Je ne sais pas, Lyon avait aussi des arguments. Bien sûr il y avait la question financière. On était conscient que ça n’allait pas être du genre on se serre la main et c’est bon. Mais à cette réunion on n’a pas parlé d’argent. Il y a peut-être eu des discutions pendants les jours suivants mais je ne suis pas au courant.
1 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (00:08 AM)Participer à la Discussion