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Boris Diaw, basketteur et personnalité atypique, prend sa retraite

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Boris Diaw, basketteur et personnalité atypique, prend sa retraite

A 36 ans, Boris Diaw a annoncé qu’il mettait un terme à sa riche carrière de basketteur, marquée notamment par un titre de champion d’Europe avec la France en 2013 et un trophée NBA avec les Spurs de San Antonio en 2014. Durant deux décennies, cet intérieur au style atypique a su cultiver sa différence sur et en-dehors des parquets.

C’est sur un voilier de luxe, en compagnie de ses ex-partenaires Tony Parker et Ronny Turiaf, que Boris Diaw, a annoncé sa retraite, ce 6 septembre 2018. Dans une vidéo mise en ligne, le basketteur âgé de 36 ans confirme que « c’est officiel », qu’il tire sa révérence après dix-huit années professionnelles. « Je me suis dit que j’allais essayer de voir ce que donnaient les vacances. Et si c’est bien, j’y restais », glisse-t-il avec malice.

Plus sérieux, il invoque comme raison le fait d’avoir disputé autant de matches (247) en bleu que sa mère Elisabeth Diaw-Riffiod. « Je n’ai pas envie de la dépasser [...] par respect pour tout ce qu’elle a fait », souligne celui dont le père est sénégalais.


Un enfant du Sud-Ouest

Boris Diaw est né en 1982 en région parisienne mais c’est dans le sud-ouest du pays qu’il a beaucoup grandi et a appris le basket. A Talence (1995-1997), puis à Bordeaux (1997-1998) avant de faire ses grands débuts chez les pros à Pau-Orthez (2000-2003).

C’est avec l’Elan béarnais qu’il se fait remarquer, devenant champion de France en 2001 et surtout en 2003, année durant laquelle il est élu meilleur joueur du pays.

Des débuts discrets en NBA

Cette saison pleine lui permet de susciter l’intérêt des recruteurs de la prestigieuse Ligue nord-américaine (NBA). En 2003, Boris Diaw est donc recruté par les Hawks d’Atlanta, une franchise moyenne, au sein de laquelle il creuse son trou tant bien que mal.

En équipe de France (EdF), cet intérieur qui peut évoluer aux postes d’ailier, d’ailier fort et de pivot, se fait progressivement sa place. Les médaillés d’argent aux JO 2000 sont encore bien présents et la « génération Tony Parker » n’a pas encore totalement pris le pouvoir en sélection.

Décollage en 2005

C’est en 2005 que Boris Diaw vit ses premiers grands frissons au très haut-niveau. En NBA, il rejoint les Suns de Phoenix, une formation taillée pour l’attaque, au sein de laquelle il (se) régale durant trois saisons et demi. Il est ainsi élu « joueur ayant le plus progressé » du championnat.

Le Français commence à imposer son style si particulier et sa polyvalence dans une ligue où les joueurs ne jurent que par le nombre de points inscrits. Diaw, lui, marque et fait marquer, défend. Une aptitude qui lui vaut le surnom de « 3-D », pour son basket à trois dimensions.

En équipe nationale, il décroche la médaille de bronze à l’Euro 2005, la première des Bleus depuis 1959 à l’échelle continentale.

Un leader, à sa manière

Derrière Tony Parker, Boris Diaw a tout – talent, personnalité, charisme – pour devenir le deuxième visage du basket français. Mais l’intéressé ne revendique rien, sur et en-dehors du terrain. Il place le plaisir de bien jouer et de profiter de la vie au-dessus de tout.

Fin 2008, les Suns envoient le Français d’origine sénégalaise chez les Bobcats de Charlotte. Boris Diaw y brille sans forcer, jusqu’en 2012.

2012, un tournant

Cette année-là constitue un tournant pour celui qu’on surnomme aussi « Babac ». Devenu officiellement capitaine de l’équipe de France quelques mois plus tôt, le joueur de 2 mètres 03 s’offre l’argent à l’EuroBasket 2011 puis l’or lors de l’édition 2013, avec une participation aux Jeux olympiques (Lonndres 2012) entre ces deux médailles.

Surtout, Boris Diaw rejoint son pote Tony Parker chez les Spurs de San Antonio, première franchise de sa carrière NBA taillée pour gagner le titre. Un graal qu’il décroche enfin en 2014, année durant laquelle une équipe de France diminuée termine par ailleurs troisième du Championnat du monde.

La force tranquille

Fidèle au poste et à sa valeur, l’ailier reste une valeur sûre en EdF, dans un rôle de grand frère auprès de la nouvelle génération, notamment lors de l’Euro 2015 (médaille de bronze).

En NBA, son influence diminue toutefois et Boris Diaw prend la direction du Jazz d’Utah, pour la saison 2016-2017. Sa dernière de l’autre côté de l’Atlantique. Sans proposition intéressante, celui-ci décide donc de rentrer en France, pour une pige avec le modeste club de Levallois (2017-2018). Une transition en douceur vers la retraite.

Boris Diaw va désormais pouvoir s’adonner à ses autres passions – la photo, la gastronomie, la voile – et à ses activités commerciales et à buts non-lucratifs, notamment au Sénégal.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2018 (10:45 AM)
    enfin on écrit diaw et non dio
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