L’affluence des grands jours depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations 2015 dans la capitale équato-guinéenne n’est plus la même depuis la fin du premier tour.
En effet, dans les rues de Malabo ou au stade, c’est le calme plat. Il suffit de faire un tour dans ces lieux pour s’en rendre compte.
«Nous sentons l’effet de la Can que les jours de matches », souligne un jeune guinéen répondant au nom de Mathias. Et de poursuivre: «Le jour J, les supporters des différentes équipes arborent des habits aux couleurs nationales, portent des maillots de leurs idoles et des drapelets à la main pour scander le nom du pays »
C’est le même constat qu’a fait cette Camerounaise répondant au nom de Juliette. «Durant les phases de groupe, supporters des quatre équipes se baladaient. Nous sentions vraiment l’effet de la Can », assure-t-elle avant de souligner que maintenant c’est le calme plat.
Une chose est certaine, nous pouvons vérifier cette situation au niveau du centre de presse du stade Malabo. Rares journalistes y viennent pour travailler contrairement les veilles et les jours de matches.
Ce qu’une consœur algérienne explique par le fait que beaucoup de journalistes et supporters des équipes éliminés au premier tour sont rentrés. «Vous savez, les fortes affluences de cette Can à Malabo sont sans doute des Camerounais, des Sénégalais, des Maliens et des Guinéens et au sortir de l’élimination de leurs pays, elles sont toutes rentrées et ne s’intéressent plus à cette manifestation », explique-t-elle.
2 Commentaires
Ngol
En Janvier, 2015 (17:41 PM)Lhom
En Janvier, 2015 (18:05 PM)Participer à la Discussion