Un "désengagement à moyen terme" ou "une baisse sensible du financement" n'est pas à exclure, selon les informations du quotidien Le Parisien. C'est sûrement la principale crainte des supporters parisiens. Voir les richissimes actionnaires qataris, arrivés en 2011, déserter la capitale. Devant les fiascos à répétition du club francilien en Ligue des Champions, la question commence tout doucement à se poser.
Le Parisien croit savoir que ces humiliations depuis plusieurs années ternissent indirectement l'image du Qatar, ce qui n'est pas du goût des propriétaires. "Ils craignent que Qatar ne rime avec déboire", peut-on lire. Au-delà des raisons sportives, les hommes d'affaires seraient également lassés du traitement réservé en France au PSG.
Outre les médias, les principaux acteurs du football français ne soutiendraient pas assez, selon eux, le projet parisien, alors que ce dernier permet d'attirer des stars en Ligue 1 et d'augmenter les droits TV. Souvent offensif en ce qui concerne Paris, Jean-Michel Aulas est notamment visé. "Ses interventions médiatiques sont vécues comme des agressions", estime le quotidien.
Une menace après la Coupe du monde 2022?
Dernier argument avancé, le fair-play financier, qui indigne les Qataris. Empêchés de dépenser leur argent à leur guise, les propriétaires seraient tout aussi révoltés par l'importante pression fiscale imposée au PSG. Le champion de France a dû payer plus d'un milliard d'euros d'impôts depuis 2011, ce qui est plus que l'ensemble des clubs allemands, italiens et espagnols réunis.
Que les supporters parisiens se rassurent, un départ sur le court terme n'est pas envisagé. Il faudra au moins attendre la Coupe du monde 2022 au Qatar pour voir si la menace tient toujours. Ce qui laisse quelques saisons au PSG pour dissiper les doutes de ses propriétaires. Sinon, un "désengagement" ou "une baisse sensible du financement" n'est pas à exclure.
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