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RETRO SPORT 2012 Virage ou mirage ?

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RETRO SPORT 2012 Virage ou mirage ?

Le sport sénégalais au cours l’année 2012 a connu des hauts et des bas malgré les trois disciplines qui sont sorties du lot.

Le football, le basketball et la lutte avec frappe ont sans doute occupé la vie du sport sénégalais au cours de l’année 2012. Au niveau du football, en dehors de l’éclaircie de Londres, c’est la désillusion totale contrairement à la balle orange qui a repris du sourire alors qu’en lutte avec frappe, les amateurs assistent à la montée d’une nouvelle star qui n’est autre qu’Omar Sakho plus connu sous le nom de Balla Gaye2. Retour sur les faits saillants de l’actualité sportive de l’année qui tire à sa fin.

Désillusion en football

Cruelle désillusion avec l’équipe nationale avec les conditions de l’élimination de la coupe d’Afrique des nations (Can 2013). Tombés sur un gros morceau du football continental qui est la Côte d’ivoire, c’était quitte ou double pour les «Lions» du football. Si une qualification serait sans doute un exploit alors qu’une élimination n’est qu’une logique des choses. Mais ce que les Sénégalais ne peuvent pas comprendre, ce sont les incidents avec une partie du public chauffée à banc qui estimait que l’équipe nationale devait à tous les coups passer. Quand la défaite s’est invitée, elle a interrompu la rencontre. Ce qui constitue une première dans les anales du football sénégalais. Et la facture est salée pour le football sénégalais. Eliminé de la Can, son principal terrain à savoir Léopold Senghor est  suspendu et il va falloir chercher un autre point de chute à l’intérieur du pays ou à l’extérieur au moins pendant un an. Dur, dur !

Seulement cette désillusion a commencé à Bata en Guinée Equatoriale lors de la dernière coupe d’Afrique des nations aux mois de janvier et février de l’année en cours. Considéré parmi les favoris, le Sénégal ne passe même pas le premier tour. Et pire, il ne marque aucun point. Ce qui ne lui est jamais arrivé depuis sa première participation en 1965 en Tunisie.

Conséquence immédiate, le banc technique des «Lions» connaît des chamboulements. Car cette année a aussi révélé les limites les entraîneurs locaux. Entre février et octobre 2012 soit huit mois, le Sénégal a limogé deux entraîneurs. Amara Traoré puis Joseph Koto sont passés à la trappe à cause des résultats peu convaincants si bien que le Premier ministre Abdoul Mbaye a laissé entendre au cours de sa conférence de presse sa préférence pour un entraîneur étranger de haut niveau

Toutefois, la seule éclaircie dans la grisaille de l’année. C’est la qualification du Sénégal pour la première fois à une phase finale de football des jeux Olympiques. Une compétition au cours de laquelle, le Sénégal accède en quart de finale du tournoi de football des Jeux Olympiques. Pour une première, les olympiques sénégalais sont passés tout près de l’exploit au cours d’un match à rebondissements devant le Mexique futur vainqueur du tournoi.

Renaissance en basket-ball

Habitué dans le passé à jouer les premiers rôles mais en retrait ces derniers temps, le basket-ball a marqué son retour au premier plan avec le sacre de la petite catégorie des filles et garçons (-18). Les hommes sont les premiers à décrocher un titre continental à (Maputo) au Mozambique. Un sacre qui a sans doute donné du jus et d’énergie à leurs sœurs. Ces dernières, un mois plus tard, ont remporté leur premier titre continental dans cette catégorie. Si les fruits tiennent la promesse des fleurs et si l’intendance suit, le Sénégal devrait à moins terme retrouver la cour des grands en Afrique surtout chez les hommes où les résultats n’étaient très fameux ces dernières années. Le dernier titre remonte en 1997 à Dakar.

Balla Gaye, l’étoile montante

Le roi est mort, vive le roi ! Après un long règne de 15 ans, l’infaillible Yahya Diop  «Yékini» de l’écurie Ndakaaru a été déraciné par la star montante de la lutte sénégalaise avec frappe Omar Sakho alias Balla Gaye2. Le fils de Double Less qui a des atouts pour s’imposer dans l’arène est devenu le pôle vers lequel convergent tous les regards des amateurs de la lutte avec frappe.

Avec cette défaite, c’est  la terre qui s’est dérobée sous les pieds de Yékini. Les téléspectateurs se souviendront longtemps et longtemps encore de cette image du regard perdu de «Yékini» après sa chute.

Dans les autres disciplines, en athlétisme, l’histoire se répète pour la lanceuse de marteau Ami Sène. Une discipline paradoxalement qui ne se pratique plus au Sénégal. Notre championne a grandi et vit en France et a préféré défendre du pays de ces parents

Autre faits saillants de l’année, Malick Fall en natation, Bineta Diédhiou de Taekwondo et sans oublier la judokate Hortense Diédhiou. Ces derniers ont été parés en or au cours de leurs sorties sur le plan continental. Mention spéciale aussi à Isabelle Sambou en lutte gréco romaine et surtout à sa belle prestation aux derniers Jeux Olympiques de Londres dans la même discipline



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