Au Portugal depuis déjà cinq ans, le latéral droit de Moreirense vient de réaliser une première saison réussie en Liga NOS. La confirmation que le travail finit toujours par payer.
Le Franco-sénégalais de 25 ans, latéral droit de formation, passé par Valenciennes, aurait aimé signer son premier contrat professionnel en France, mais le club nordiste en a décidé autrement. « Ça a été difficile parce que je pensais être prêt à signer pro là-bas. À l'époque, c'était Philippe Montanier l'entraîneur. Il jouait le maintien et m'avait dit que si le club restait en Ligue 1 on me ferait signer », explique-t-il, dans les colonnes de goal.com.
« Sagna était le capitaine de la CFA 2, il a fait monter l'équipe en CFA et il n'y avait personne au-dessus à part Rudy Mater. Le club m'a appelé et m'a dit que Pierre avait une super mentalité, que c'était un bosseur, mais qu'il devait partir pour couper le cordon», surenchérit son agent Joseph Mohan, cité également par le quotidien en ligne français.
Le coup est rude pour Sagna, mais le joueur, qui n'a aucun lien de parenté avec Bacary, le latéral droit des Bleus, ne baisse pas les bras et file au Portugal. Rapidement, il devient l'un des latéraux les plus observés du pays. « Je pense avoir fait une bonne première saison en Super Liga. Les premiers matches ont été compliqués, le temps de m'adapter, mais globalement ça s'est bien passé.
Au début, on parlait de moi comme d'un latéral offensif, qui ne savait pas défendre, se remémore-t-il. Aujourd'hui, on dit que je suis un latéral moderne qui essaye d'apporter offensivement tout en étant solide en défense. Sur ce point, je me suis vraiment amélioré ».
Un destin à la Aly Cissokho pour Pierre Sagna ?
Nommé plusieurs fois dans l'équipe-type de la saison au Portugal, Sagna s'est accroché à son rêve. Contre le FC Porto, le 25 septembre dernier, il a écœuré Yacine Brahimi, pourtant considéré comme l'un des meilleurs dribbleurs de la planète, offrant par la même occasion le but de l'égalisation (2-2).
Une prestation de haute-volée qui a attiré le regard des recruteurs. «Mon ambition est de jouer le plus haut possible, je ne me fixe pas de limite. Chaque année, j'essaye de passer un palier et je bosse pour ça », rappelle-t-il.
« Disputer l'Europe est un objectif », tonne Sagna, qui a fait de Daniel Alvès sa référence au poste de latéral droit. "C'est le joueur en qui je vois l'excellence", ajoute-t-il, tout en sachant qu'avoir la même carrière que son idole s'annonce ardu.
Mais une histoire à la Aly Cissokho, parti de Gueugnon au Portugal pour ensuite goûter à la Ligue des champions et revenir en France sous les couleurs de l'Olympique Lyonnais, a de quoi lui donner des idées. "Pourquoi pas moi ?", se dit-il. Un fabuleux destin qui passera forcément par un départ...
Source : wiwsport.com
4 Commentaires
Anonymep
En Juin, 2016 (21:00 PM)Pirate
En Juin, 2016 (21:27 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (02:06 AM)Anonymeo
En Juin, 2016 (08:36 AM)Participer à la Discussion