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4 Commentaires
Daanuleer
En Novembre, 2014 (21:25 PM)Kaw
En Novembre, 2014 (21:30 PM)http://creationdentreprise.sn/petro-tim-senegal-sau
http://www.jo.gouv.sn/spip.php?article9432
http://www.jo.gouv.sn/spip.php?article10084
Et surtout conservez ces preuves. ils en ont beaucoup effacé du net.
Propagande
En Novembre, 2014 (21:31 PM)Rambah
En Novembre, 2014 (11:13 AM)Hier, abusé, aujourd’hui désabusé. Pour mieux juger son égo, le recul reste le meilleur des procédés. Quelques années plus tard, les appréhensions que j’avais sur l’homme ont changé de couleurs. Comme après l’embrume, les contours se dessinent. L’homme est devenu son contraire. Sur lui que de sournoiseries j’apercevais. A travers le petit écran, son image me parvenait loquace en tromperies et supercheries. Je me disais au tréfonds de ma personne d’être en face d’un vrai caméléon dont le jeu était des plus sataniques. Alors que l’homme n’est jamais voilé. Oui j’ai été abusé. Oui j’ai longtemps été abusé par les autres, par ma fougue, par le vécu quotidien des plaintifs et le mien par moment. Mon autre n’avait-il pas raison ? Effectivement en ayant une lueur de pensée aux autres qui pataugeaient dans le dénouement le plus emphatique, mon dissentiment enfreignit ses méthodes de gouvernance. Mais il fallait bien l’appréhender au-delà de sa fonction étatique car l’homme n’était qu’une personnalité juridique au service parfois des subterfuges de l’Etat en vue de faire perdurer son mythe. Ce carcan que ma pensée lui faisait porter n’était que de pures chimères. Que de jugements erronés sur sa personne. Il va de soi qu’en plein combat le repentir perd ses atouts. Son discours d’entre les deux tours des élections présidentielles de 2000, en désir de montrer qu’il avait bien compris le message des sénégalais qui aspiraient à une vie meilleure, était perçu comme la plus grande farce des histrions politiques. Ce message qui disait en grosso modo « je vous ai compris » et « je vais changer ». Des mots complaisants qu’il avait puisés au fond de lui avec une pureté de cœur jamais égalée, ne pouvaient freiner l’allure des nouvelles aspirations. A quelques pas du bastingage du changement, le compte à rebours reste orphelin. C’était trop tard car lorsqu’on est très affamé, le premier plat se compte parmi les plus délicieux. La senteur du plat du changement emplissait l’atmosphère. L’accumulation des souffrances, les libertés bafouées, l’arrogance de certains gouvernants de l’époque, la précarité de la vie qui devenait de plus en plus intenable, n’étaient pas en faveur de l’Ancien Président Abdou Diouf. En ce moment précis de ma jeunesse, sa reconduction à la tête de la magistrature suprême n’était pas pour moi envisageable. De ce message impuissant, j’avais la certitude que le changement était à portée de mains. Méfiant, je me disais qu’il était en train de vouloir tâter la sensibilité des sénégalais pour les gouverner à vie. Connaissant la douceur des sénégalais, la peur d’un revirement de situation m’avait entièrement submergé. Et c’était au soir du scrutin que cette crainte m’a délaissé, juste après le coup de fil à Monsieur Abdoulaye Wade, reconnu comme vainqueur par Monsieur Abdou DIOUF ; un acte hautement salué par tous les gens épris de démocratie. Au fil des ans, les agissements de ce dernier en tant qu’haute personnalité aux destinés de la Francophonie, son désengagement politique, son retrait aux commandes du parti socialiste, son mutisme sur l’actualité politique sénégalaise et plus particulièrement durant toute la monarchie de son successeur ont laissé voir que de grandeur, de probité et de discrétion. Un vrai homme d’Etat, un homme d’une dignité incommensurable. Certes, durant sa gouvernance, sans nul doute, des erreurs politiques, ont été notées çà et là mais qui peut gouverner sans régner. A fortiori en Afrique où les royautés occupaient une place centrale. Dans cette partie du monde, la confusion entre la gouvernance et la royauté ne cesse d’entretenir son fossé. Après son départ, une photographie complète des membres de son parti a montré des comportements individuels pathétiques qui ont caricaturé la crédibilité de nos hommes politiques considérés comme des oiseaux migrateurs à la recherche de la pitance facile. Seulement, quelques hommes intègres ont accepté de rester dans l’opposition avec le parti qui leur a tout donné. Ce sont ces hommes-là qui ont permis au parti socialiste de renaître de ses cendres. Si nous regardons de plus près, nous verrons que ceux qui sont apostrophés par le Président DIOUF dans ses fameux mémoires, n’ont pas attendu longtemps pour migrer vers les cieux du PDS. Et ces hommes-là se permettent de fustiger la démarche de Monsieur DIOUF qui n’a fait que concocter ses mémoires ; ce qui est dans l’ordre des choses. Les mémoires, une forme d’écriture par laquelle la personne relate quelques évènements saillants de son passé. Cependant, ceux émanant d’hommes publics ont plus d’effets et d’ampleur ; l’actualité sur les mémoires de l’ancien Président Abdou DIOUF en est une illustration. Ils sont en train de prendre des formes disproportionnées. Pourtant la quintessence même de cette forme d’écriture donne licence à l’intéressé d’écrire certaines pages marquantes de son histoire. C’est son droit le plus légitime. Mais dans un pays où les débats instructifs s’étiolent comme des feuilles fanées, les converses de bas niveau résonnent à tue-tête. L’actualité médiatique est devenue un cadre de règlements de compte où les baladins politiques se valsent enlisement sans limites. Une situation cautionnée par la presse en manque d’informations alors que les acteurs de cette activité ont l’obligation de remplir toutes les pages de leur bulletin d’information. Ce contraste reste un avantage certain des politiques en perte de visibilité. Ils se rueront toujours vers la presse pour contrecarrer tout ce qui semble effleurer les bouts de leurs cheveux en vue de montrer aux sénégalais les violations flagrantes dont ils sont victimes. Je dis halte ! Oui, halte à ses hérissés dont une page de leur passé a été mise en fange. Une partie sombre dont ils ne voulaient pas la mise à nue. L’homme, à son âge, à son niveau de responsabilités, aurait à gagner à dire la vérité malgré que celle-ci ait été des plus laides. Votre volte-face dans l’arène politique comme des moustiques en boulimie n’est pas assez crédible pour déstabiliser une allure royale. Une allure à pas sûr vers son pays natal où la francophonie se célèbre avec des hommages de diadèmes qui vont auréoler ou encenser une fin de mandat historique.
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