L’accès aux services sociaux de base au Sénégal : la pauvreté n’est-elle pas en effet le fait de payer plus chère que les autres ?

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L’accès aux services sociaux de base au Sénégal : la pauvreté n’est-elle pas en effet le fait de payer plus chère que les autres ?

Être pauvre, c'est certainement disposer d'aides sociales, mais c'est aussi payer beaucoup de produits de consommation courante plus cher que les autres. A en croire différentes études, dont la dernière a été menée par l'université du Michigan, la double-peine existe bel et bien (Atlantico)

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Eau:
\r\nCela peut paraitre paradoxal, dans la mesure où la consommation en eau dépend fortement du poids de la bourse de chacun entre les disparités régionales sur le prix et la facilité d’accès. Des régions qui ont un très fort taux de pauvreté Diourbel 71% par exemple paient environs 378 FRS le mètre cube. Ajouté à cela pour certains villageoises ou familles d’utiliser leur temps, leurs forces et leur maigres ressources en cas de pannes des moteurs de forages pour avoir accès à l’eau et souvent des aller et retour dans les puits et les robinets public causant souvent des préjudices sur la scolarité des jeunes filles. Tout le contraire de la ville qui pour une maison paye minimum 900 Fr par mois.

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Santé:
\r\nLa santé elle est une bombe à retardement tant le fossé s’est creusée entre l’absence de structures de qualités dans les autres régions de Dakar, mais aussi la qualité des soins très largement conditionné par les prix. Un pauvre qui n’a pas une assurance santé est obligé pour une maladie de jeter tous ces économies pour se guérir à l’inverse du riche ou du citoyen moyen bénéficiant de certains avantages de sa statue ou de sa fonction telle qu’une assurance maladie lui permettant de bien se soigner, de payer ces soins et le faire dans des structures de qualités. Cette situation se reflète souvent dans les maladies chroniques avec des traitements longs qui peuvent durer toute une vie donc toute une économie.

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Electricité:
\r\nVol de courant par des branchements après avoir été coupé pour non payement, compteur éteint le matin et allumé le soir pour économiser à la facture. Le quotidien des pauvres Goorgorlou de la banlieue se résume à ça alors qu’ils ne se dorlotent ni dans les climatiseurs et parfois ni dans les ventilos si ce n’est que cet éventail qui n’arrive pas chassé la pugnacité des moustiques. Pour les habitants de la campagne l’électricité est un miracle même si l’état fait en ce moment des efforts dans ce domaine.

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Scolarité:
\r\nLa cherté des fournitures n’est pas une utopie elle est une réalité, ajouté à la succession des évènements ce qui est un poids pour les vieux Badolos noyés dans des calculs mentaux de (dépense quotidienne, fête d’année, tabaski etc.).Au final ce sacrifice n’est pas bien payé puis que l’école sénégalaise est rythmée de crise, de grèves dans tous ces cycles alors que les écoles privées suivent leurs cours normal, elles sont pour les classes aisées capables de payer une excellente occasion. Même si l’état à rectifier le tir en essayant de désengorger aux niveaux supérieurs l’université cheikh Anta Diop en orientant les nouveaux bacheliers vers les privés ce qui n’est pas le cas de la secondaire et de l’élémentaire. L’autre disparité relève de la pauvreté de structures scolaires dans les zones rurales et de la distance parcourue par les élèves pour étudier, un vrai chemin de croix qui pousse souvent à l’abandon et au non scolarisation des jeunes filles.
\r\nCes différentes domaines montrent à quels points pauvres et ne pas avoir trop de charge est une leurre. Surtout dans un pays où tout est question d’argent .Une véritable politique sociale mériterait de voir enfin le jour

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