Duo Diomaye–Sonko : Une amitié aussi précieuse que des codes nucléaires ? (Par Betu Wurus)
We've seen it all in this country, but rarely such a instructive episode. For a week, Senegal held its breath, suspended by Ousmane Sonko's silence. The kind of silence that doesn't extinguish fires, but only intensifies them. We no longer knew whether to pray, comment, or simply unplug the Republic before it overheated. And then, a promised miracle: reconciliation. The political nuclear code was reactivated, the Diomaye-Sonko friendship rekindled. Great national relief. But behind this distant embrace lay several masterclasses that only the naive failed to see.
First, power is not decreed, it is remembered. Sonko mobilized the polo shirt and cap team. Diomaye brought out the uniform.
Afterwards,
A political friendship is a weapon, not a feeling. The Diomaye-Sonko alliance has become the last bulwark between the Republic and chaos. Even their allies are now walking on eggshells, because no one wants to be the next to trigger a national crisis.
In the end, they reconciled. The country breathes a sigh of relief. But the real lesson is that a single coordinator was enough to avert disaster. This shows that Senegal no longer needs missiles; it has its politicians.
Commentaires (16)
Kou nekk khamalna moromam
Sonko veut que Diomaye enfreigne la loi pour imposer sa candidature, ce qui n'est pas possible au Sénégal. Il n'a qu'à aller en Guinée où les juges sont à la solde de Doumbouya.
N'oubliez pas que c'est Sonko qui gouverne, si l'économie est bloquée c'est à cause de lui avec sa pression fiscale qui a fait perdre à l'état des dizaines de milliards d'impôts. Les recettes prévisionnelles ont chuté de 800 milliards. Ils sont tous les deux nuls et vous voulez que Sonko devienne le prochain président. Pourquoi faire ? Pour nous enfoncer encore dans la pauvreté et la chute libre. Il est charismatique et populaire mais très nul, très terre-à-terre. Son fort c'est la manipulation, les accusations infondées, le mensonge et la victimisation.
En 2029 ni Diomaye ni Sonko... Doyna seukk !
Il y a des moments où le silence aurait davantage servi ta crédibilité que ces sorties précipitées qui ressemblent plus à une crise d’adolescence politique qu’à une prise de position responsable.
Ta volonté de jouer au procureur improvisé ferait sourire si elle n’était pas si maladroite : tu t’ériges en gardien de la morale alors que tu n’as ni le mandat, ni l’envergure institutionnelle, ni même l’expérience pour prétendre distribuer des jugements.
Mais rassure-toi : la colombe ne se retourne jamais pour répondre au crapaud — elle plane. Toi, tu croasses encore au pied de l’arbre en espérant qu’on te remarque.
S’attaquer à une femme qui a servi l’État avant même ta majorité politique n’est pas du courage : c’est de l’ingratitude, voire un manque de respect qui n’honore même pas celle qui t’a élevé. Avant de prétendre évaluer les autres, commence par apprendre la retenue, la modestie, et la gravité qui sied aux responsabilités que tu sembles tant convoiter.
La République ne se gouverne pas avec des petites phrases ni des caprices d’humeur. Quand tu auras fini de t’agiter, les adultes continueront le travail.
Rappel de la genèse de ce que nous vivons au Sénégal actuellement.
- 2012 Macky Sall arrive au pouvoir. Contrairement à tous les discours de campagne, il se trouve être celui par qui la France va expérimenter au Sénégal un pouvoir par et pour le mensonge pure, pour retrouver, étendre et conserver ses intérêts au Sénégal. Et les intérêts de la France ne sont plus certainement protégés que par le maintien d'un Macky Sall au pouvoir. La solution retenue a été de mettre hors d'état d'être candidat aux élections présidentielles tout opposant que l'on trouverait menaçant le pouvoir de Macky. La première cible a été Karim Wade. Tout un montage mensonger pour arriver à la fameuse "autorité de la chose jugée " chère à Macky Sall. Malgré toutes précautions prises: corruption des médias, sélections des magistrats de service,la majorité du peuple comprend le modus operandi. C'est ce qui continue de se passer dans tous les pays sous contrôle français, Tchad, Cameroun, Côte d'Ivoire, Bénin, Togo. Un opposant doit être pro intérêts français ou il sera éliminé par accusations de terrorisme, de complot contre l'état, de détournement, de viol, de djihadisme, d'islamisme, voir de complot avec la Russie ou la Chine.
La 2e cible a été Khalifa Sall. Pour avoir vécu le cas Karim, le peuple avait déjà vu venir le cas Khalifa Sall, dès que les services de l'état et les médias ont commencé à être instrumentalisés contre lui. Le peuple avait encore bien lu le modus operandi de Macky Sall. L'objectif était de mettre Khalifa Sall hors d'état d'être candidat.
Et lorsque, après Khalifa Sall, est apparu un Ousmane Sonko, et que Macky Sall l'a encore pris pour cible pour le mettre hors d'état d'être candidat, c'est tous ceux qui ont compris que se sont levés pour s'interposer, en disant: "non, ça suffit ", à Macky Sall. C'est donc une vague de sénégalais qui a dit à Macky Sall que ce sera ici le dernier exemple de tes méthodes. Il s'est trouvé que c'était Sonko et son Pastef. Tant mieux pour eux. Tant mieux tant qu'ils comprendront la vague qui les porte, qu'ils comprendront que cela n'a absolument rien à voir avec leurs personnes, rien à voir avec leurs quelconques qualités. La vague ne déviera pas. Elle doit atteindre la fin absolue de tout ce qui symbolise le système Macky Sall, le système de la France en Afrique. Cela n'est pas propre au Sénégal. C'est désormais toute l'Afrique. La France et ses pions africains ne réussiront qu'à retarder par-ci, par-là, mais jamais arrêter. Ce n'est pas pour rien que la France parle de sentiment anti français.
La faiblesse de ce système français en Afrique, justement son besoin de sûreté. La France veut s'assurer de la loyauté de ses pions. Elle ne peut s'en assurer qu'en les tenant par au moins un point de chantage. C'est ce qui fait que la France ne voudra jamais d'un africain propre, un patriote, parce qu'elle ne le tiendra nul part pour le faire chanter. Pour se l'assurer, la France sera obliger de le salir et garder le secret. Cette salissure pourra servir au cas où. C'est ce principe là pourtant que Farba Ngom exposait publiquement, sûrement en toute ignorance, à cause de son attitude boute au feu et sa protection assurée. A ceux qui osaient quitter l'APR, il disait toujours: "Tu as été avec nous, tu as quitté, tu es libre de t'opposer, mais tu n'as pas le droit de le faire sur le thème de la propreté ou de la justesse. Tu as été avec nous, tu es aussi sale que nous, tu ne peux donc pas prétendre que tu es propre, que tu es juste. J'ai eu à faire des choses sales avec toi, j'ai fait des injustices avec toi. Si tu oses nier, je vais tout étaler devant le public ". C'est parce que une fois, que tu es avec eux, on commence par te salir. Et une fois que tu es sale, tu es obligé de rester sage. Sali, tu n'es plus libre. C'est le principe de la France en Afrique pour faire porter ses intérêts à des africains. C'est aussi ce que Farba Ngom a exposé comme principe de l'APR.
Maintenant, ce sont toutes ces choses là qu'une grande partie des africains a compris. Ce réveil est irréversible. Il y a deux idioties qu'un politicien africain peut avoir: c'est de penser avoir une intelligence pour dévier ou arrêter ce réveil, ou de penser que c'est à cause de sa propre personne qu'il y a ce réveil.
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