Je veux être à la menace Sonko, ce que Churchill a été à la menace Hitler. Churchill a été le plus grand lanceur d’alertes dans la marche d’Hitler vers le pouvoir et son plus grand adversaire quand les allemands, comme les sénégalais en mars 2024, ont commis l’erreur de faire entrer démocratiquement le loup dans la bergerie.
Depuis Mars 2021, je préviens le pays que Sonko est en guerre contre le Sénégal. Pastef n’a pas de projet mais Sonko en a : détruire l’exception sénégalaise. Détruire l’exception sénégalaise quand Pastef affirme dans un livre blanc que le premier coup d’Etat a eu lieu au Sénégal en 1962 avec pour seule source Wikipedia. Détruire l’exception en cherchant par l’insurrection à faire tomber l’Etat. Heureusement que les Forces de Défense et de Sécurité remporteront cette bataille en sauvant la République et l’exception démocratique. Je suis fasciné par la constance et la persévérance de Sonko dans sa guerre contre le Sénégal. Avec l’alternance du 24 mars, la station a changé mais l’objectif reste le même : la négation du Sénégal. Maintenant il s’agit de miner le Sénégal pour le détruire de l’intérieur d’où cette obsession à réveiller la fitna avec le voile et surtout à désacraliser et à banaliser la première institution du pays, le Président de la République passé de clé de voute des institutions à un fusible du Premier Ministre au point de procéder à un détournement de ses pouvoirs constitutionnels pour aider le Premier Ministre à se soustraire de l’obligation constitutionnelle qu’est la Déclaration de politique générale. Le Président de la République, au-delà de ses immenses pouvoirs, est avant tout une autorité. Et son autorité est consubstantielle à la morale politique, donc le détournement de ses pouvoirs constitutionnels, pour aider Sonko à violer la constitution en se dérobant de sa DPG, sera une tache indélébile sur son autorité. Notre Président de la République en est réduit à sa plus simple expression comme le Roi d’Angleterre que la loi et les usages obligent à venir lire devant le Parlement un discours du Premier Ministre sans pouvoir y changer une virgule.
La guerre de Sonko contre le Sénégal est aussi économique. Sa sortie accusant le Sénégal d’être un Etat faussaire et qui a entrainé la dégradation de la notation du Sénégal relève, soit de l’audace de l’ignorance, soit d’une stratégie de continuation de la guerre par d’autres moyens. Je suis convaincu que c’est la continuation de sa guerre par d’autres moyens, notamment par l’économie. En 6 mois de pouvoir, aucune idée encore moins une initiative pour créer de la richesse mais tout un acharnement fiscal contre les entreprises, une punition collective pour le secteur du BTP pour mettre l’économie dans le coma après avoir pris soin de faire fuir les investisseurs avec sa commission nationale de renégociation des contrats. Cette guerre acharnée de Sonko contre le Sénégal n’épargne pas la politique extérieure avec son obsession de rabaisser l’exception Sénégal au rang des Etats de l’AES alors que le Sénégal a toujours été la référence pour ces pays frères.
Avec l’alternance du 24 mars et un plébiscite des jeunes, le duo Diomaye Sonko avait une fenêtre de tir unique pour accélérer le pays vers l’émergence mais point de bon vent pour celui qui ne sait pas naviguer. Il a manqué au duo ce que Peyrefitte appelle le tiers facteur immatériel et qui explique l’émergence des pays sans ressources comme le Japon, la Hollande ou des pays qui ont un potentiel et qui ont émergé qu’après s’être approprié le facteur immatériel. Ce facteur immatériel est la vision qui permet de mobiliser les énergies individuelles vers un projet collectif. C’est tragique que le duo Diomaye-Sonko ait raté cette exceptionnelle fenêtre de tir qui aurait pu faire de notre pays, dans quelques années, une future Suisse ou un futur Dubai car toutes les conditions étaient réunies. Comme la Suisse nous avons une position géographique exceptionnelle ( en face de l’Amérique, à quelques heures de l’Europe et porte de continent) . Comme la Suisse nous avons toujours été un ilot de paix et de stabilité dans un environnement d’instabilité. Comme la Suisse nous avons des ressources humaines de qualité et donc comme la Suisse nous avons tout pour être la destination naturelle du capital dans la sous-région. Et être donc comme la Suisse le pays le plus riche de la région mais il nous manque le facteur immatériel c’est-à-dire la vision que PASTEF n’a jamais eue. Une bonne vision aurait fait du Sénégal une autre Suisse mais l’indigence intellectuelle de Pastef va nous faire faire un grand bond en arrière après en nous ramenant à la Guinée de Sékou Toure avec le souverainisme anachronique contrairement à Macky Sall qui avait compris à l’instar du chinois Deng Xiaoping et Lee Kwan Yu de Singapour que la modernité politique est dans l’Emergence. L’histoire récente de la Chine est la preuve que le souverainisme est un problème politique dont la solution est dans l’émergence économique. Rater cette fenêtre de tir qu’offre l’alternance de mars est d’autant plus dramatique qu’on vient d’être un pays gazier et pétrolier.
C’est pourquoi les prochaines législatives seront cruciales pour notre pays et sera un referendum pour ou contre Pastef. Vox populi Vox dei. Les Sénégalais vont décider s’ils vont continuer avec les stagiaires de Pastef qui ont euthanasié notre économie, fait de Sonko un autre François 1er dont le bon plaisir est devenu la loi au point qu’on peut se retrouver devant le Procureur pour n’avoir pas dit euskeye quand sa Majesté donne des chiffres. Heureusement pour le Sénégal que Pastef est arrivé au pouvoir et a ainsi montré l’ampleur de l’incompétence de ses dirigeants, surtout leur indigence intellectuelle et l’absence de vision et de projet. Le Sénégal a déjà perdu 6 mois. Ce qui est trop car le temps ne chôme pas. Ne perdons pas 5 ans que Sonko va utiliser pour des règlements de comptes personnels et non pas pour une reddition des comptes qui est un acte banal et normal de gestion. Les législatives sont l’occasion de faire un demi-tour démocratique pendant qu’il est encore temps pour sauver notre économie, nos libertés et le prestige du Sénégal dans le monde face à Pastef qui a fait du gangstérisme comme les nazis dans l’opposition et qui veut gouverner par la terreur comme Charles Taylor.
Le 17 novembre est une occasion unique pour désarmer politiquement Sonko et faire un demi-tour démocratique. « Entre le déshonneur et la guerre, vous avez choisi le déshonneur mais vous aurez la guerre » avait dit Churchill au Premier Chamberlain partisan de l’apaisement avec les nazis. Cette vérité est valable pour tous les membres de l’ancien régime tentés de répondre aux sirènes de la transhumance. Donc, à eux, d’éviter la double peine car en plus du déshonneur, ils auront aussi la guerre dés après les législatives. Préparons-nous à la bataille politique et ne commettons pas la même erreur que ceux qui ont pactisé ou chercher à apaiser les nazis parce que l’apaisement est toujours perçu comme un signe de faiblesse par les groupuscules avec une logique sectaire. Tous au front pour désarmer Sonko dans sa guerre contre le Sénégal et pour un demi-tour démocratique le 17 novembre c’est-à-dire gagner les législatives et imposer la cohabitation dont le plus défenseur est Monsieur Ousmane Sonko quand il était dans l’opposition. Pour une fois on peut le croire sur parole quand il chantait les vertus de la cohabitation. La cohabitation Chirac-Jospin (1997-2022) a montré que la France est rarement aussi bien gouvernée que sous la cohabitation. Donc le 17 novembre faisons demi-tour et votons pour la cohabitation afin de remettre le Sénégal dans la bonne voie, en relançant l’économie, en redonnant à notre pays son rang dans le concert des nations mais aussi libérer notre Président de la République de l’emprise de son gourou et guide suprême.
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