Navétanes : Quand le jeu devient source de panique (par Sokhna Faty Isseu Samb)
Senegalese grassroots football is going through a troubled season. In Fimela, matches have been suspended. In Koungheul, a young man lost his life. And in Rufisque, for the past three days, clashes between ASC JAD and Lebougui have turned the streets into battlefields. Projectiles and tear gas bombs have been thrown. Elderly people have fainted. Children have had to flee with their parents, seeking refuge elsewhere to escape these scenes of violence. The prefect's order to permanently suspend navetanes in the town of Rufisque has had no effect. Young people continue to look at each other like dogs. Sport, which is supposed to bring people together, is becoming a source of panic.
Often criticized, these sporting contests persist. Always with their share of violence. The State has tried to establish a framework: from July 15 to October 15, every year. An official period to structure, prevent, and supervise these young football enthusiasts. But the calendar is not enough to contain passions, nor to prevent excesses. Because what is at stake on the fields goes beyond the ball: it is identity, honor, rivalry, sometimes the buried anger of a youth in search of recognition.
So what to do?
Suspend, sanction, yes. But above all, repair. Return to the spirit of the game. The one that uplifts, that heals, that brings people together. Neighborhood leaders, ASCs, supporters, referees, parents, journalists... all need to talk to each other, look at each other, remember why they are there.
Football pitches must no longer become a battlefield. Instead, they must remain a setting where love and brotherhood are cultivated.
And if the break is necessary, let it also be an opportunity to rethink, to reconcile, but above all, to heal gaping wounds and resolve our misunderstandings.
Finally, the cultural aspect of navetanes, long hidden or neglected by our shared teams, can be a source of therapy for this violence. Because culture is creativity in a holy competition.
Commentaires (7)
Toute belle,Yalla bo mouthiou si man😀😀😀😀
Xessal mome dou affaire masque la rek pour tek dil app dof
Très bel article, voilà ce qu'on aime voir des femmes belles et intelligentes
L'ONCAV est piloté par un semi analphabète, il ne faut pas s'étonner que rien ne change.
Aucun programme sérieux pour l'éducation au fair play, aucune structuration des supporters. Les autorités doivent convoquer les dirigeants de L'ONCAV pour exiger l'organisation et la responsabilisation des mouvements des supporters, un système de VAR même modeste pour apporter une réponse aux problèmes de violences.
Il est inacceptable de continuer à faire un sport avec autant de violence. En Europe le phénomène des hooligans a été géré, les déplacements des supporters sont planifiés, les stades ont été adaptés, des stadiers ont été formés. Certes on ne pourra pas tout faire comme en Europe mais il est temps de mettre sur la table un plan d'actions sérieux.
Elle cherche un mari ou quoi ? A mettre sa photo en avant comme ça!!! Mdrrr.
Concernant la violence de supporters de sports populaires comme la lutte ou le football, nous devrions grandement nous inspirer d'un pays comme l'Angleterre qui en a grandement souffert - notamment dans les années 80 - avec le phénomène des hooligans.
Un arsenal législatif, communicationnel et sécuritaire avait alors été mis en place qui a permis de faire aujourd'hui du championnat anglais un vrai rendez-vous familial, marginalisant en grande partie les groupes violents qui semaient la terreur.
Après il y aussi une autre réalité au-delà de ce que l'auteur souligne à juste titre par rapport à la frustration des jeunes : l'oisiveté est la mère des vices.
Nous devrions débaptiser les ASC (association sportive et culturelle) et les renommer AF (association de football). La plupart des associations ne proposent que le football, mettant de coté tous les autres sports (à l'exception du basket) ainsi que les arts (peinture, musique, théâtre, littérature,...).
La conséquence est que beaucoup de jeunes n'ont pas d'autres choix que de se replier sur le football qui ne les passionne pas forcément? emmenant avec eux leurs frustrations et rancœurs qu'ils diffusent à la première occasion.
Jeunesse rime avec fougue, mais celle-ci doit être canalisée.
mâcha Allah ma chérie très belle article et je te souhaite une brillante carrière Incha Allah tu as parlé pour des pères et mères de famille mais aussi pour des jeunes inquiets de l’avenir du football.
Très belle contribution..Bravo pour la pertinence..
Participer à la Discussion