Adiouza : «Je n'ose toujours pas reprendre le flambeau de mon père»
À cette étape de sa carrière, Adiouza hésite encore à reprendre le flambeau hérité de son père, Ousmane Diallo de son nom d’artiste Ouza, un artiste engagé. Dans un entretien accordé à L'AS, la chanteuse révèle qu'elle est plus préoccupée à percer le marché international. «Je veux être la première à avoir un son sénégalais qui va réussir à se positionner. Je suis dans cette dynamique parce que ce n'est pas normal que des musiques ivoiriennes, maliennes, [etc.] arrivent à s'exporter partout alors que nous [artistes sénégalais] on n'y arrive pas», explique-t-elle.Ayant cet objectif en tête, Adiouza «essaye de contenir ce côté, gard[ant] [s]on avis sur des questions politiques», à travers une «démarche différente» de celle de son père, connu pour son franc-parler. Ce dernier, glisse toutefois sa fille, reste «un conseiller» : «Quand je chante des mélodies sénégalaises, on entend du Ouza. [...]. Il y a beaucoup de projets qui sont dans mon studio, qui ne sont jamais sortis. Mais je n'ose toujours pas prendre le lambeau de Ouza. Il n'a jamais eu de limite. Peut être que ça va venir plus tard parce que moi aussi j'ai ce côté rebelle et réactionnaire.»
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