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76 migrants intercepted in Joal: 8 pirogue captains brought before the Financial Prosecutor's Office in Dakar

Auteur: Mor Mbaye Cissé

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76 migrants interceptés à Joal : 8 capitaines de pirogue déférés au Parquet Financier de Dakar

The Joal Territorial Brigade, under the Mbour gendarmerie company, yesterday Thursday, December 11, 2025, referred eight pirogue captains to the Financial Judicial Pool at the High Court of Dakar.

The case dates back to December 7, 2025, around 2 p.m., when members of the customs brigade and those of the Joal territorial brigade intercepted a pirogue carrying 76 candidates for irregular emigration.

According to information gathered by Seneweb, the head of the Joal gendarmerie brigade was alerted by a lieutenant from the Joal-Fadiouth customs brigade. The lieutenant reported that a pirogue overloaded with migrants, about to capsize off the coast of Palmarin, had just been rescued by a customs patrol.

Without delay, the gendarmes went to Fadiouth beach, where the pirogue finally landed shortly afterwards.

According to the migrants' testimonies, the boat left Ndayane on December 6, 2025, around 8 p.m., with the aim of reaching the European coast. The investigation conducted by the gendarmerie led to the arrest of eight pirogue captains, identified as the main guides of the clandestine journey.

Investigations are continuing in order to identify and arrest the true organizers of the convoy.

Auteur: Mor Mbaye Cissé
Publié le: Vendredi 12 Décembre 2025

Commentaires (1)

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    ILS FUIENT LE PATADIS il y a 7 heures

    InfoMigrants -- Quatre migrants sont morts lundi lors d'une tentative de traversée sur la route des Canaries. Partis du Sénégal, les exilés ont dérivé en mer pendant sept jours avant d'être secourus par la marine mauritanienne.

    Au moins quatre personnes ont trouvé la mort sur la route des Canaries lundi. Selon la police nationale sénégalaise qui a communiqué sur son enquête mercredi 10 décembre, parmi les corps figuraient deux Sénégalais originaires de Touba et une femme. La dernière victime n'a pas été identifiée.

    Selon les témoignages recueillis, deux migrants sont décédés après être tombés à l'eau en raison de la mer agitée. Un autre, voulant se réfugier du froid, s'est installé "dans la caisse qui contenait les bidons de carburant". Il a été retrouvé mort "des suites d’une intoxication aux vapeurs de carburant". Le quatrième exilé est mort "lors de sa prise en charge à Nouadhibou", a indiqué la police, disant "ignorer les circonstances exactes de son décès".

    Outre ces 4 morts, 89 migrants - dont un mineur - ont pu être secourus. Tous étaient de nationalité sénégalaise, d'où leur rapatriement et l'ouverture d'une enquête au Sénégal. Selon la police, les passagers de l'embarcation étaient partis de Gambie et avaient payé entre 500 000 et 800 000 FCFA (entre 750 et 1 200 euros) pour la traversée.

    Et c'est après avoir dérivé durant une semaine en mer et épuisé tous les vivres embarqués dans le bateau que les migrants ont décidé d'abandonner leur objectif de rejoindre les Canaries. Ils se sont donc dirigés vers la Mauritanie qui a procédé à leur sauvetage.

    La police sénégalaise a également indiqué avoir arrêté sept personnes pour "association de malfaiteurs, tentative de trafic de migrants par voie maritime, homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui." Elles sont accusées d'avoir, à un moment ou un autre du voyage, conduit l'embarcation.

    Selon les autorités sénégalaises, les exilés concernés disent avoir "été recrutés par les 'capitaines principaux' pour participer à la conduite de la pirogue devant rallier l’Europe".

    Ces dernières semaines, les sauvetages ont été nombreux. Plus de 340 migrants ont été secourus au large du Sénégal en une journée mercredi dernier. Et le 1er décembre, ce sont 141 exilés qui ont été secourus au large de la Mauritanie. Eux aussi étaient partis de Gambie.

    Des départs de plus en plus éloignés

    Face aux renforcements des contrôles côtiers au Maroc, au Sénégal ou en Mauritanie, le nombre de départs de migrants depuis les côtes gambiennes ne cesse d'augmenter.

    "On note une augmentation des départs de Gambie, mais aussi plus au Sud, de Guinée-Bissau et de Guinée", expliquait auprès d'InfoMigrants Delphine Perrin, spécialiste des politiques migratoires africaines fin septembre.

    "Ce récent déplacement est de nouveau dû au resserrement d’autres voies migratoires", assurait-elle, évoquant les durcissements des contrôles au Maroc "et plus récemment en Mauritanie et au Sénégal".

    Le rallongement de la route des Canaries signifie aussi plus de risques. "La distance est importante – il faut entre quatre et sept jours de navigation si tout se passe bien [pour rejoindre l'archipel espagnol] –, ce qui accroît les risques de se perdre en mer, de chavirer ou de souffrir de la faim, de la soif ou de malaise, d’autant que le comportement des passeurs peut accroître le danger", rappelait la chercheuse.

    Les embarcations peuvent réellement disparaître dans l’immensité de l’Atlantique, sans laisser de traces, et ainsi devenir des "bateaux fantômes", hors des radars des autorités ou des ONG. En mai dernier, par exemple, 14 corps de migrants "morts de soif et de faim" et en état de décomposition avaient été retrouvés au large du Venezuela. Ils avaient dérivé depuis les côtes africaines lors d'une tentative d'atteindre les îles espagnoles.

    Selon l'ONG espagnole Caminando Fronteras, 10 457 migrants sont décédés ou portés disparus sur les routes migratoires menant vers l'Espagne en 2024. Soit une moyenne de 30 morts ou disparus par jour. Pour les cinq premiers mois de 2025, l'ONG enregistre 1 865 personnes mortes en tentant de rejoindre l'Espagne, dont près de 1 500 sur la route des Canaries.

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