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Eviction in Thiès: The heartfelt plea of the automotive workers

Auteur: Ablaye Gadiaga Sarr

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Déguerpissement à Thiès : Le cri du cœur des ouvriers automobiles

The Prefect of the department of Thiès, Mame Less Cabou, informed the population that systematic removal operations of vehicle wrecks and clearing of public space would be carried out from this Friday, October 31, throughout the city.

Less than 24 hours before this eviction, there is deep concern among the occupants of the public space, particularly the automotive workers, whose activity risks being paralyzed.

Faced with this threat, Abdoulaye Dieng, president of the Workers' Union in the Thiès region, made a poignant appeal to the Senegalese authorities. He stressed the need to find a lasting solution for the thousands of workers who could lose their jobs. Mr. Dieng emphasized the importance of their contribution to the national economy and their crucial role in training young people.

He asks the authorities to: identify the affected workers; relocate them (find them a new work site); and secure these workers by offering them viable alternatives.

“The workers are not asking for charity, but for their right to work, in dignity and safety,” stated Abdoulaye Dieng. He also pointed out that no resettlement site has been allocated to the workers of Thiès since 2004, leaving them “to fend for themselves.”

Several workers testify to their distress

Baye Mor Seck, a car painter in the Sofraco neighborhood, is worried about the serious economic and social consequences of this measure. He is asking the authorities to find a balance between urban development and the rights of workers and customers.

“When I heard the news, I was deeply shaken. Like me, many workers are affected by this operation… We are Senegalese citizens, and we have the right to work,” he exclaimed. He also regrets the lack of prior consultation, especially since the vehicles in question often belong to customers, which could lead to tensions.

For his part, Massamba Guèye Lô, a mechanic in Mbour 1, warns that moving professionals without support measures will plunge them into precariousness.

“What will become of all these young people and fathers who have only their work to provide for their families? This decision risks sending hundreds of workers into unemployment. We ask for more consideration and concrete solutions before any action is taken on the ground,” argued Mr. Lô.

Auteur: Ablaye Gadiaga Sarr
Publié le: Jeudi 30 Octobre 2025

Commentaires (5)

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    THIESSOIS il y a 1 jour

    IL FAUT UN NOUVEAU GARAGE A MBOUR 4 OU UNE SORTIE DE THIES MAINTENANT LE GARAGE ACTUEL N'EST PLUS EN SORTIE MAIS EN PLEIN MILIEU DE LA VILLE CE QUI CREE DES EMBOUTEILLAGES

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    Dame il y a 1 jour

    Il faudra faire déguerpir les mécaniciens qui polluent le quartier de Castors Derklé en complicité avec la mairie de dieppeul

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    Momo2 il y a 1 jour

    Dans la zone de « Khelcom » dont il parle, il y a des domaines immenses, inoccupés ou clôturés par une poignée de propriétaires. Le mal du Sénégal c’est l’accaparement, les autorités doivent identifier ces terrains et les redistribuer aux jeunes travailleurs. Il y avait trop d’injustices, l’argent, le relation ou le statut social ne doivent pas être un moyen pour accaparer légalement les espaces communs. Parfois les propriétaires ne vivent même plus.

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    khéré il y a 1 jour

    Ils ont vendu les terrains qu'on leur avait octroyés à Khelcom pour revenir squatter les environs de la gare routière défigurant au passage le cadre de vie des quartiers comme Grand standing et Hlm Route de Mbour.

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    A passer by il y a 1 jour

    Ouvrier automobile signifie-t-il mécanicien, tôlier etc. Où c est plus large?

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    Rethiou il y a 1 jour

    Pour dire ces déguerpissements ne sont pas des priorités. Elles sont nécessaires mais pas des priorités du moment. C'est une grosse erreur de casting du gouvernement.
    Il faut d'abord faire de telle sorte que l'économie soit stable et que tout marche pour organiser ces déguerpissements. Je ne suis pas contre mais la période est mal choisie. Rien ne marche dans ce pays, les gens se débrouillent à joindre difficilement les deux bouts. Si on les renvoie de leurs lieux de travail ( mêmes si ce sont des espaces publics), on les envoie directement au chômage. Cela ne fait qu'aggraver la situation de précarité et de pauvreté des populations. La majorité des déguerpis sont des gens qui ont beaucoup soutenu et porté leurs espoirs sur le nouveau régime. La libération des espaces publics est nécessaire mais la période choisie est inopportune.
    Le ministre de l'intérieur est en train de saper le capital sympathie des populations envers le nouveau régime.
    N'écoutez pas les aigris qui pensent que c'est le Jub jubal jubanti c'est faux. Le Jub jubal jubanti doit commencer par l'économie sur les rails d'abord, ce qui est loin d'être fait. À les membres du gouvernement, les DG, députés et leurs proches ( qui vivent de l'argent du contribuable sénegalais), personne ne sent vraiment le changement sur le plan économique. Il faut régler cela d'abord et tout le reste se fera facilement. On ne peut pas jeter des millions (sur l'étendue du territoire) de travailleurs du secteur informel au chômage et se réjouir qu'il y a un changement.

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