Le ministre de l’Elevage et des productions animales, Samba Ndiobène Ka a été l’hôte des foirails de Séwekhaye (Ngoundiane) et de Touba-Toul à une semaine de la célébration de l’aid el kébir (tabaski). Il y en a de toutes les races. A Ngoundiane comme Touba-Toul, les deux plus gros marchés de bétail que compte le département de Thiès, les vendeurs de moutons venus de la Mauritanie et du Mali continuent de débarquer des camions remplis de bêtes en prélude à la tabaski.

Satisfait de l’approvisionnement du marché en moutons, Samba Ndiobène Ka a échangé avec les vendeurs sur plusieurs questions liées à notamment l’absence de pluie donc d’herbe, la sécurisation des points de vente, les prix des bêtes, entre autres. « Le marché a été bien approvisionné en qualité et en quantité.

L'Etat, à commencer par le chef de l'Etat, a voulu que les consommateurs puissent être satisfaits », a-t-il souligné au terme de la visite. Non sans préciser que des allègements ont été consentis par l’Etat pour permettre le transport des bêtes et leur sécurisation sur les points de vente. Pour l’aliment de bétail, le sac qui coûtait 7500 fr a été ramené à 5000 fr.

Et les 10 tonnes d’aliments dont bénéficiait Touba-Toul ont été multipliées par 3 cette année, rappelle le ministre avant de mettre toutefois en garde les intermédiaires qui cherchent à gagner de l'argent sur le dos des consommateurs, rendant ainsi le prix du mouton inaccessible. « L'Etat n'achète pas, l'Etat ne vend pas, son rôle est de mettre en place un cadre pour garantir l'achat et la vente » des bêtes, a-t-il conclu. Revoir en images les temps forts de la visite.