Rufisque : L'artiste Arona Benga (Evenprod) arrêté dans le cadre d'un trafic de cocaïne
Four individuals, including the artist Amadou Bia Sow, alias Arona Benga of the Evenprod structure, were arrested yesterday, Sunday, by the Rufisque Central Police Station as part of an operation against drug trafficking.
The operation followed the exploitation of information indicating the existence of a cocaine trafficking network operating in the Cité André Kenny neighborhood of Rufisque. The network was headed by Mamadou Thiam, alias Mo Thiam, who relied on associates for the delivery of orders.
The members of the Research Brigade first identified the suspected deliveryman, Abdoulaye Diassy. A police officer, posing as a customer, was able to intercept him in the act of making a delivery, in possession of a whitish powder identified as cocaine.
When questioned about the origin of the drugs, Abdoulaye Diassy identified Mamadou Thiam as his supplier. An immediate raid on Thiam's residence allowed law enforcement to catch Mamadou Thiam, Maguette Cissé, and Amadou Bia Sow (Arona Benga) in the act of using cocaine.
The search of the premises resulted in the seizure of two grams of cocaine, two grams of MDMA (a synthetic drug), and five pipes. Drug packaging materials, including a camping stove, a box of baking soda, and a lighter, were also discovered in the suspected deliveryman's room.
When questioned by investigators, Arona Benga, who claimed to be a nightclub manager, admitted to using drugs, which he said he started two to three months ago after losing his job. He stated that the drugs had been purchased by his friend Mamadou Thiam for personal use.
The four suspects were taken into custody for offering and supplying cocaine. They will be brought before the public prosecutor at the Rufisque High Court at the conclusion of the investigation.

Commentaires (33)
Que vient faire la politique dans ce fait divers ? Idiot ! Aigri !
La faute, a un système éducatif en échec d'une part et à la démission des parents dans l'éducation des enfants d'autre part.
Il oarlait de depression ya 2-3 mois ndeysan
La vie est très difficile pour nos artistes et cela a toujours été ainsi depuis nos premiers acteurs et comédiens des troupes Daray Koche et autres Diamono Taye. Et malheureusement le sénégalais Lamda a du mal à faire la différence entre la vie réelle des acteurs comédiens et celle qu'ils incarnent dans leurs rôles d'acteurs comédiens qui est souvent très luxueux. Certains sénégalais pensent donc que nos acteurs comédiens sont riches et vivent dans le luxe avec un train de vie luxueux comme ils l'incarnent dans les téléfilms. C'est donc souvent la grosse déception et désillusion quand ils découvrent la vraie vie réelle de leurs idoles ou acteurs préféré qui est identique et peut être même plus difficile que la leur. Les activités culturelles et tous ses acteurs vivent tous dans l'informel et rien n'est fait pour les formaliser. Cette formalisation doit d'abord passer par la formation des acteurs et comédiens, ensuite une mise en place de structure viable et un filtre dans le métier car aujourd'hui tout le monde est acteur, tout le monde est comédien car le théâtre et les téléfilms sont devenus une belle vitrine pour se montrer, s'exposer et devenir célèbre. Le talent est ignoré et est sans importance, tout ce qui compte est le physique. Il faut être beau ou belle, avoir de belles formes et très souvent être vulgaire et insolent (e) pour se faire remarquer et percer dans le métier mais malheureusement ou heureusement cela ne dure jamais longtemps.
Nous sommes au Sénégal, rien n'est formaliser, tout le monde fait ce qu'il veut. Que cela soit les métiers de motos Jakarta, de livreurs, de taximen, de comédiens ou d'acteurs, il n'y a aucun contrôle, aucune régulation, on se réveille un jour et on devient jakartaman, ou taximan ou livreur ou comédien sans aucune formation, ce qui fait que ces métiers saturent vite et cela devient un grand bordel avec une concurrence féroce ou tout le monde se marche dessus. Nous avons aujourd'hui une pléthore d'acteurs et de comédiens sur le marché, ce qui rend la concurrence très difficile et le chômage très facile. Si le métier de comédien était bien régulé, alors on aurait eu que quelques acteurs bien professionnels à qui les maisons de productions pourraient établir des contrats en CDD ou CDI pour sortir régulièrement des téléfilms avec des thèmes bien précis en phase avec les sujets de la société sénégalaise et de tout ce qui se passe chez nous et dans le monde pour l'éducation des masses et le réveil des consciences. Mais aujourd'hui force est de constater la dérégulation du marché, les sorties intempestives de séries, de tout genre avec des saisons et des épisodes à n'en plus finir au point que les sénégalais n'arrivent plus à suivre et s'y perdre. A peine une saison terminée et ils enchaînent et passent à la suivante dans laisser aux sénégalais le temps de savourer ce qui est déjà produit.
Le talent est là mais rien n'est organisé pour permettre aux maisons de production de gagner de l'argent et de rémunérer correctement les comédiens afin qu'ils vivent de leur métier et ne tombent pas dans les combines et autres magouilles pour essayer d'afficher un train de vie qu'ils n'ont pas.
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.