La décision du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye de reloger les populations de la banlieue victimes des inondations n’a pas eu lieu. Mais, l’État ne renonce pas pour autant à transférer ces sinistrés, vers Tivaoune peulh. Il privilégie, la sensibilisation, devant des citoyens, qui ne veulent rien entendre. C’est le 15 Juillet dernier que devait prendre effet la décision du Premier ministre de faire transférer les populations victimes des inondations à Tivaouane Peul. Mais celles-ci ont di niet, en dépit des tentes qui ont été dressées pour les abriter. On a reproché à Souleymane Ndéné Ndiaye d’avoir parlé sans se concerter avec les sinistrés. Il avait même laissé entendre que les forces de l’ordre allaient être réquisitionnées, si nécessaire. Mais le contexte actuel l’en a dissuadé : les délestages qui perdurent ont créé des émeutes, presque partout dans le pays. Ainsi, le gouvernement a décidé de privélégier la sensibilisation, pour convaincre les victimes des inondations d’aller vers les sites qui leur sont aménagés. Mais, la ministre de la Femme, Ndéye Khady Diop, qui a tenté de jouer cette partition a été huée pour sa première sortie. Elle ne se décourage pas pour autant. Son revers, qui fait suite à celui du Premier ministre devraient amener les autorités à mieux réflechir le problème de ces familles, qui préfèrent rester dans les eaux , plutôt que d’être relogées sous des tentes. C’est là que se pose tout le problème. L’État risque d’être contraint de construire, pour reloger les victimes des inondations. Ce qui suppose du temps.
Auteur: XIBAR.NET
Publié le: Samedi 24 Juillet 2010
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