La fête fut totale lors de la demi-finale retour de Ligue des champions entre le PSG et Arsenal (2-1), aussi bien sur le terrain qu'en tribunes, devant 48 000 spectateurs enivrés et de très nombreux people qui n'auraient pas voulu manquer ce rendez-vous avec l'histoire.
Convoquer les périodes glorieuses dans l'espoir d'en écrire une nouvelle cette saison et dans quelques semaines à Munich, le 31 mai pour la finale. Le grand tifo déployé sur l'ensemble du Virage Auteuil en début de rencontre a ressuscité Antoine Kombouaré, alias Casque d'or et sa tête victorieuse contre le Real Madrid (4-1) en 1993 ou encore le célèbre baiser de Francis Borelli, à genoux sur la pelouse du Parc des Princes, un soir de victoire en Coupe de France en 1982.
Dans la lignée de ces grandes heures, le stade de la porte de Saint-Cloud a vibré comme jamais ce mercredi soir (2-1). Le club, comme il sait le faire, avait mis le paquet pour faire de cette soirée une parenthèse enchantée, quitte à monter un show d'avant-match digne d'une fête d'après-titre à grand renfort de feux d'artifice, d'oriflammes, de jeux de lumières et d'un DJ set de Pedro Winter. Pour l'occasion, il avait aussi déposé sur les sièges une feuille-tuto d'encouragements.
Pari réussi car ce qui a été fait en dehors a trouvé un prolongement sur le terrain pour offrir un succès synonyme de qualification en finale face à l'Inter. Il fallait voir les quelque 48 000 heureux bénéficiaires d'un ticket arriver plus tôt que d'habitude et le défilé des personnalités pour comprendre que ce mercredi 7 mai n'était pas un soir de football comme un autre dans la capitale.
Des anciennes gloires du club à côté d'artistes et de politiques
La liste était prestigieuse, d'Antoine Arnault, qui n'en finit pas de vivre ces derniers jours des soirées de foot magique après la montée du PFC en L1 et la victoire de l'équipe féminine du club en Coupe de France, à François-Henri Pinault. Noël Le Graët, Nicolas de Tavernost, Bernard Caïazzo, Valérie Pécresse, Karl Olive, la ministre des Sports, Marie Barsacq, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, Omar Sy, Jamel Debbouze, Pierre Gasly, Malik Bentalha, Didier Deschamps, Alex Ferguson, Luis Figo, Patrick Bruel, Michaël Youn ou encore Tony Parker étaient en tribunes.
Sans oublier d'anciennes gloires du club telles que Luis Fernandez, Safet Susic, venu avec son ami Faruk Hadzibegic, Edvin Murati, Didier Domi, Carlos Bianchi, et des anciens dirigeants comme Michel Denisot, Robin Leproux, Benoît Rousseau, Sébastien Bazin ou Alain Cayzac. Ils ont tous pu communier avec l'ensemble du stade sur chaque but parisien, salué par des fumigènes allumés par le Collectif Ultras Paris, qui n'aura jamais cessé de chanter du match, bien suivi par les autres spectateurs, ou de saluer par des clameurs ses favoris, Ousmane Dembélé quand il partit à l'échauffement (50e) ou Gianluigi Donnarumma.
La victoire a été fêtée par un concert d'applaudissements et un tour d'honneur des héros et de l'ensemble des staffs autour de l'équipe de Luis Enrique. Des intendants au médical, en passant par les quelques administratifs, tous sautaient et se congratulaient au coup de sifflet final.
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