Les choses s'accélèrent dans l'affaire des 94 milliards de Fcfa, opposant Ousmane Sonko à Mamadou Mamour Diallo, dont l'origine est à chercher dans les innombrables rebondissements sur l'indemnisation du titre foncier 1451/R. En attendant l'audition des 35 personnes ciblées par la commission d'enquête parlementaire chargée de tirer au clair ce dossier qui tient en haleine les Sénégalais -pouvoir, opposition et société civile-, Seneweb revisite l'histoire et les contours de cette prérogative parlementaire.
Le député socialiste Cheikh Seck avait été désigné, le 19 avril dernier, pour présider la commission d'enquête parlementaire qui doit faire la lumière sur l'affaire des 94 milliards du TF 1451/R. Un dossier qui oppose le député et leader de Pastef, Ousmane Sonko, à l'ancien directeur national des domaines, Mamadou Mamour Diallo.
D'ailleurs les "juges" Aymérou Gningue, Dieh Mandiaye Bâ, Nicolas Ndiaye, Seydou Diouf, Papa Sagna Mbaye, Djibril War, tous appartenant au groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, ont commencé à auditionner les personnes citées ou impliquées dans cette affaire.
Ce sont les journalistes Madiambal Diagne et Mamadou Mouth Bane qui ont ouvert, le lundi 27 mai dernier, le marathon des auditions. En effet, la commission avait dressé, à l'issue de sa réunion du 20 mai dernier, une liste de 35 personnes, y compris Ousmane Sonko et Mamadou Mamour Diallo, avant la date du 15 août qui lui est fixée pour déposer son rapport.
Sonko : "Ce sont des enfantillages"
Mais déjà, cette commission suscite moult réactions dans le Landerneau politique. "Ce sont des enfantillages", note Ousmane Sonko lui-même qui dit avoir déjà déposé une plainte dans cette affaire auprès du procureur de la République et écrit à l'Inspection générale d'État (Ige) et à l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).
Lui emboîtant le pas, Toussaint Manga, député du groupe parlementaire "Liberté et Démocratie", signale que "plusieurs dossiers ont fait l'objet, en vain, d'une demande de mise en place d'une commission d'enquête parlementaire". Et de citer les affaires Arcelor Mittal-État du Sénégal et Petrotim-Aliou Sall, le présumé détournement au Prodac, le coût réel de certaines infrastructures (réfection du Building administratif, construction du Centre Abdou Diouf de Diamniadio et chantiers du Ter…), le problème des cartes d'identité biométriques, les contrats signés pour l'exploitation du pétrole et du gaz, etc.
Des initiatives qui font pschitt !
Depuis 2012, la représentation nationale, berceau des pratiques démocratiques, n'a mis en place qu'une seule commission d'enquête parlementaire (affaire des 94 milliards). Pourtant, les initiatives ont fait florès. En effet, au parlement sénégalais, les commissions d'enquête parlementaire aboutissent rarement et ne dépassent pas, souvent, la phase d'annonce.
Ce fut le cas, par exemple, en février 2016, avec la mise en place, à grand renfort de publicité, d'une commission d'enquête parlementaire, portée par les députés Moustapha Diakhaté et Abdou Lahad Seck Sadaga, pour faire la lumière sur la supposée double nationalité de Me Abdoulaye Wade. Mais, depuis rien de nouveau sous le soleil de la Place Soweto.
Deux années plus tard, le 27 mars 2018, le député du parti Rewmi, pour ne pas nommer Déthié Fall, dépose à l'Assemblée nationale une demande de mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur le pétrole et le gaz pour "exiger" la transparence dans l'exploitation et la gestion de ces ressources naturelles. Mais, sa démarche n'a pas, non plus, été couronnée de succès.
Des membres tenus au secret sous peine de s'exposer au Code pénal
Toutefois, une commission d'enquête parlementaire ne peut pas être reconstituée, avec le même objet, avant l'expiration d'un délai de douze mois, à compter de la fin de la mission. L'Assemblée nationale peut décider par un vote spécial, après audition du rédacteurs et discussion, de la publication de tout ou partie du rapport d'une commission d'enquête. L'autre précision, c'est que tous les membres une commission d'enquête -ainsi que ceux qui, à un titre quelconque, assistent ou participent à ses travaux-, sont tenus au secret. Toute infraction à cette disposition sera punie des peines prévues à l'article 363 du Code pénal.
Pourtant le Tchad, le Niger, le Burkina et le Mali…
Curieusement, dans plusieurs pays africains, dont certains sont très loin d'avoir une réputation de modèles démocratiques, la création de commission d'enquête parlementaire est devenue banale. C'est le cas au Tchad où une commission d'enquête parlementaire avait été mise en place, en 2017, sur le système éducatif.
La même année, au Niger, une commission d'enquête parlementaire voit le jour pour jeter un faisceau de lumière sur une nébuleuse affaire de vente d'uranium.
En 2016, l'Assemblée nationale Burkinabé avait déclenché une enquête parlementaire sur la gestion des titres miniers et une autre sur des lotissements qui avaient donné lieu à une certaine suspicion.
Le Mali n'est pas en reste. En effet, son parlement avait échafaudé, suite aux tristes évènements survenus à Kidal, en 2014, une commission d'enquête parlementaire pour se faire une idée exacte de la déroute de son armée.
Commentaires (10)
Tentative d intimidation on l a vu Avec ablate mbaye maintenant Sonko macky Cherche a les faire taire
Il n’y parviendra pas inchAllah
Il n’y parviendra pas inchAllah
Eh oui le seul propre c'est sonko
Malgré Tullow Mercalex, Ab Partener, famille ndoye avec audio, foutez nous la paix, sonkolaits, vous ne pouvez pas manipuler les populations qui vous ont déjà renvoyé le 24 février
Le Gouverneur Mohamed Fall doit être entendu. C est le Gouverneur qui signe les baux. Il est très impliqué dans la gestion du foncier à Dakar comme à Thies.
Tous a la marche du vendredi .
Amener meme les chiens et les chats .
Nous exigeons le depart de Macky sall Le plus grand voleur que le senegal ait jamais connu .
Attention à la nuance le procureur dit que c'est Pastef et non Sonko et c'est important car le mec défend ses intérêts dans cette affaire
LE PROCUREUR EST LE PLUS CORROMPU, DOU NITOU DARA
Et alors ? Pastef est une personne morale donc elle peut ester en justice comme toute personne physique. Donc le procureur ne dit que des conneries.
Et alors ? Pastef est une personne morale donc elle peut ester en justice comme toute personne physique. Donc le procureur ne dit que des conneries.
Attention à la nuance le procureur dit que c'est Pastef et non Sonko et c'est important car le mec défend ses intérêts dans cette affaire
Et alors ? Pastef est une personne morale donc elle peut ester en justice comme toute personne physique. Donc le procureur ne dit que des conneries.
Avec gueum sa bopp pour une rupture avec ces politiciens corrompus . Car ce sera un éternel recommencement avec eux comme l'avait dit l'avait dit le pr bougane . Cependant nous réclamons une suivie et une transparence totale sur cette affaire scandaleuse . Seul cela pourra ramener le calme , la sérénité et l'unité dans le pays .
ou est la plainte de Mamour Diallo?
On ne verra jamais sa plainte comme le disait Sonko jusqu’à l’extinction du soleil. Ces guignols de députés se fichent de notre gueule. Sonko a bien fait de refuser de répondre à cette commission. Bande de connards qu’ils sont.
On ne verra jamais sa plainte comme le disait Sonko jusqu’à l’extinction du soleil. Ces guignols de députés se fichent de notre gueule. Sonko a bien fait de refuser de répondre à cette commission. Bande de connards qu’ils sont.
ou es mamour diallo tout cour il est enterrè par macky car trop genant
Jusqu'à present ya une seule palinte dans ce dossier et c'est Sonko qui l'a fait
Voici pourquoi pressafik a ètè bloquè
La chaîne britannique BBC n’a pas encore tout dit dans ce scandale de corruption supposée qui lie Pétro Tim à Aliou Sall, le frère du président de la République. Ce documentaire est juste un petit bout par rapport à la mine d’information que la rédaction de la chaîne multinationale a à sa disposition. Pire, l’enquête avait été bouclée avant l’élection présidentielle de février dernier. Toutefois, les responsables de la BBC ont différé la publication pour éviter qu’on leur accuse d’ingérence.
Aliou Sall et ses acolytes ont bien fait de ne pas poursuivre en justice la chaîne publique britannique. Nos confrères de la BBC ont, dans leurs investigations qui ont impliqué plus d’une dizaine et d’éminents journalistes de la boite, découvert de quoi faire tomber un building. Des journalistes, avec qui PressAfrik échange depuis le début de l’affaire, sont catégoriques. Ils disposent d’un disque dur de plus de 200 Giga de données sans compter une importante paperasse qui retrace au détail prêt les opérations et magouilles entre Franck Timis, Aliou Sall ou Agritrans et même au-delà de ce dossier. «Nous avons de quoi faire des publications en plusieurs jets. Ceux qui disent que nous avons instruit à charge ne comprennent pas que nous avons été très fair-play. Les règles de la profession ont été scrupuleusement respectées. On ne peut pas traiter une enquête du genre à laquelle le frère d’un chef d’Etat et même tout un gouvernement sont mêlés sans prendre les précautions d’usage», a confié un confrère membre de la rédaction de BBC, qui a requis l’anonymat parce parlant sans l’aval de la direction.
"L'enquête a été bouclée bien avant la Présidentielle"
Un autre journaliste de la chaîne britannique, qui s'est confié à PressAfrik, qui a eu à travailler sur le dossier, a confié que l’enquête a été bouclée bien avant la présidentielle du 24 février dernier. C’est à l’issue d’une réunion du comité éditorial et des responsables, qui ont participé aux investigations, qu’il a été décidé de différer la publication. «La direction de la BBC a estimé que compte tenu des éléments lourds et graves, cela pourrait avoir une incidence sur les élections et jamais ils ne prendraient cette responsabilité surtout que c’est une chaîne d’une puissance étrangère. Ceux qui pensent que BBC a voulu ou cherche à mettre le feu au Sénégal, c’est parce qu’ils n’ont rien compris ou il s’agit simplement de gesticulations de politiques qui veulent se faire remarquer».
Les confrères ont souligné que c’est toute une rédaction qui a travaillé sur le dossier en même temps que la journaliste Mayeni Jones qui l’a porté. Ils ne voulaient pas mettre en danger les journalistes sénégalais agents dans la boîte c’est pour cela que la diffusion a été confiée à une étrangère.
Nos confrères ont également révélé qu’ils ont travaillé sur bien d’autres dossiers explosifs au Sénégal et dans d’autres pays africains et c’est un comité éditorial qui décide du calendrier de diffusion.
Voici pourquoi pressafik a ètè bloquè
La chaîne britannique BBC n’a pas encore tout dit dans ce scandale de corruption supposée qui lie Pétro Tim à Aliou Sall, le frère du président de la République. Ce documentaire est juste un petit bout par rapport à la mine d’information que la rédaction de la chaîne multinationale a à sa disposition. Pire, l’enquête avait été bouclée avant l’élection présidentielle de février dernier. Toutefois, les responsables de la BBC ont différé la publication pour éviter qu’on leur accuse d’ingérence.
Aliou Sall et ses acolytes ont bien fait de ne pas poursuivre en justice la chaîne publique britannique. Nos confrères de la BBC ont, dans leurs investigations qui ont impliqué plus d’une dizaine et d’éminents journalistes de la boite, découvert de quoi faire tomber un building. Des journalistes, avec qui PressAfrik échange depuis le début de l’affaire, sont catégoriques. Ils disposent d’un disque dur de plus de 200 Giga de données sans compter une importante paperasse qui retrace au détail prêt les opérations et magouilles entre Franck Timis, Aliou Sall ou Agritrans et même au-delà de ce dossier. «Nous avons de quoi faire des publications en plusieurs jets. Ceux qui disent que nous avons instruit à charge ne comprennent pas que nous avons été très fair-play. Les règles de la profession ont été scrupuleusement respectées. On ne peut pas traiter une enquête du genre à laquelle le frère d’un chef d’Etat et même tout un gouvernement sont mêlés sans prendre les précautions d’usage», a confié un confrère membre de la rédaction de BBC, qui a requis l’anonymat parce parlant sans l’aval de la direction.
"L'enquête a été bouclée bien avant la Présidentielle"
Un autre journaliste de la chaîne britannique, qui s'est confié à PressAfrik, qui a eu à travailler sur le dossier, a confié que l’enquête a été bouclée bien avant la présidentielle du 24 février dernier. C’est à l’issue d’une réunion du comité éditorial et des responsables, qui ont participé aux investigations, qu’il a été décidé de différer la publication. «La direction de la BBC a estimé que compte tenu des éléments lourds et graves, cela pourrait avoir une incidence sur les élections et jamais ils ne prendraient cette responsabilité surtout que c’est une chaîne d’une puissance étrangère. Ceux qui pensent que BBC a voulu ou cherche à mettre le feu au Sénégal, c’est parce qu’ils n’ont rien compris ou il s’agit simplement de gesticulations de politiques qui veulent se faire remarquer».
Les confrères ont souligné que c’est toute une rédaction qui a travaillé sur le dossier en même temps que la journaliste Mayeni Jones qui l’a porté. Ils ne voulaient pas mettre en danger les journalistes sénégalais agents dans la boîte c’est pour cela que la diffusion a été confiée à une étrangère.
Nos confrères ont également révélé qu’ils ont travaillé sur bien d’autres dossiers explosifs au Sénégal et dans d’autres pays africains et c’est un comité éditorial qui décide du calendrier de diffusion.
Gueum Sa Bopp réclame une transparence totale sur cette affaire . Car le Peuple sénégalais a besoin de réponses plus claires . Sur ces nombreuses question à propos de la gestion totale de notre cher pays . Seul cela pourra ramener le calme , la sérénité et l'unité dans le pays .
Avec gueum sa bopp pour une rupture avec ces politiciens corrompus . Car ce sera un éternel recommencement avec eux comme l’avait dit l’avait dit le pr bougane . Cependant nous réclamons une suivie et une transparence totale sur cette affaire scandaleuse . Seul cela pourra ramener le calme , la sérénité et l’unité dans le pays .
Agitrans la société agricole qui transforme du pétrole en blé!
On aura tout vue avec ce régime incompétent , toujours des scandales avec ces politiciens . Gueum Sa Bopp réclame une suivie et une transparence totale . Sur ces nombreuses questions qui inquiètes les citoyens sénégalais . Qui ont le droit d’en savoir plus sur la gestion de notre pays de manière générale . Seul cela pourra ramener le calme , la sérénité et l'unité dans le pays .
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