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MANOEUVRES POLITIQUES : Macky Sall " drague " Gaston et sa soeur

Auteur: LA REDACTION

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Audit

Fait inédit dans les annales des corps de Contrôle. Les derniers rapports publics annuels 2005 et 2006 de la  Cour des Comptes remis depuis le 13 novembre 2008 au Président de la République ne sont toujours pas disponibles. En effet, il est de tradition qui si la primeur est l’apanage du chef de l’Etat, il est rendu public la semaine et remis aux Gouverneurs, Préfets, Sous- préfets, à la Presse, etc. Cette fois – ci, les exemplaires ont été largement tirés mais stockés dans les locaux de l’institution et seul le boss de la Cour des comptes Abdou Bame Guèye connaît les raisons de leur non distribution.

Audit (bis)

Selon certaines sources proches de la cour des Comptes, c’est juste parce qu’on attend de remettre leurs exemplaires aux Présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale. Avouez quand même que ça prend du temps tout ça. Selon nos satellites, cette situation découle d’une injonction du Président Wade qui ne voudrait pas que ces mignons de bouts de rapports ne fassent le tour du monde. Lors des conférences (réunions) bi – mensuelles des présidents de chambre à la cour des comptes, les magistrats s’attendaient à ce que Abdou Bame leur fournissent des explications sur ce gel, mais il n’en fut rien.

Mort suspecte

Depuis samedi dernier, la mort suspecte de Moustapha Bâ, un de nos compatriotes vivant à Aix-en-Provence à Marseille a jeté l'émoi au sein de la communauté sénégalaise y résidant. Moustapha Bâ qui a été jeté dans la prison de Marseille après avoir été arrêté dans la nuit du vendredi à samedi par la police qui lui reprochait de conduire en état d'ivresse a trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses. Moustapha Bâ avait été jeté dans la nuit du vendredi à samedi dans un violon du commissariat de police de Marseille pour dégraissage après que les policiers qui l'y ont conduit ont constaté qu'il conduisait sa voiture en état d'ivresse.

Mort suspecte (bis)

Moustapha Bâ qui a été déféré au parquet avant de se voir signifier un mandat de dépôt dans la matinée du samedi, a trouvé la mort le même jour à 11 heures en prison. Une mort qualifiée de suspecte par la communauté sénégalaise vivant à Marseille qui s'active et  ne peut accepter la thèse d'un suicide. D'autant plus que Moustapha Bâ, même s'il est qualifié de fougueux par certains, n'a été conduit en prison que pour le simple délit de conduite en état d'ivresse. Nos compatriotes vivant à Marseille soupçonnent une bastonnade . Bastonnade qui se serait produite durant sa garde- à- vue dans les locaux du commissariat dans la nuit du vendredi à samedi. En tous cas une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de sa mort et son corps transféré à l'hôpital pour les besoins de l'autopsie.

Al Xayri

De la bonne ambiance samedi dernier chez Gaston Mbengue à Hann Maristes. Selon nos satellites, Gaston a dû casser la tirelire pour assurer à son aînée, la liane Mame Anta Mbengue, un mariage digne de ce nom. Liée pour la vie et la mort à un jeune du nom de Moustapha Diop (ne surtout pas confondre avec le Moustapha Diop de Gran’Place). Les « bonnes langues », proches de la famille avancent que la rondelette somme de 20 millions  aurait été décaissée pour financer le mariage de Mame Anta. Ce qui équivaut tout de même à un petit cachet pour des combats moyens dans l’arène que le promoteur organise souvent. Gaston Mbengue joint au téléphone ne dément…qu’à moitié. « Dagnouye wax rek », lance-t-il en rigolant. Sans  nak s’avancer sur le montant qu’il a décaissé. Malgré notre insistance. 

Al Xayri (bis)

En tous cas, Gaston a fait les choses en grand. La villa des Maristes où le mariage a été célébré s’est révélée trop petite pour accueillir la foule qui s’est déplacée jusqu’au domicile du célèbre promoteur de lutte. Et vous savez quoi ? Gaston bien connu pour être un socialiste de cœur, à l’image de sa sœur Aminata Mbengue Ndiaye, a eu un invité-surprise en la personne de Macky Sall qui a eu droit à tous les honneurs. Ce dernier a même été ovationné par le public qui avait fini par se croire dans un meeting politique. Sans parler des échanges de civilités (gërëmaatee) entre Macky Sall, Gaston et Aminata Mbengue Ndiaye. Selon les mauvaises langues tapies un peu partout au Sénégal, Macky Sall voudrait bien avoir Aminata Mbengue Ndiaye dans sa besace politique. Lui qui lance son parti aujourd’hui et dont l’équipe manque de femmes- choc…

Al Xayri (ter)

Mais nak il aura fort à faire avec Aminata Mbengue Ndiaye qui a déjà fait face à de bons clins d’œil du Palais, mais reste une  des fidèles de Tanor. Ce qui explique sans doute le déplacement de ce dernier avec une forte délégation, aussi bien à la Mosquée de Mermoz où le mariage a été scellé qu’au domicile de Gaston. A noter aussi la présence d’Abdoulaye Baldé, Sg de la Présidence, de mastodontes de l’arène comme Yékini et Tyson. Pour ne citer que ceux-là. Sûr que ça va donner des ailes et du piquant au couple. Heureux ménage !  

Pape Diop

Samedi dernier, le maire de Dakar a offert aux jeunes de Dakar un méga concert. Du jamais vu à Dakar. Un plateau sur lequel se sont succédé  Mbaye Dièye Faye, Youssou Ndour, Thione Seck, Titi, Deug-E-Tee, Pape Fall, Carlou D…En somme, les 50 meilleurs musiciens du Sénégal. Ce qui a été apprécié à sa juste valeur par les jeunes dakarois. Et Pape Diop promet de refaire la même chose l’année prochaine, oubliant d’ajouter s’il est reconduit maire de Dakar bien sûr. La fête a failli être gâchée, lorsque le deuxième tube de Thione a été interrompu, suite à une défaillance technique. Mais, heureusement que les danseurs de Thione ont joué le jeu et tenu le public en haleine.    

Barth/Karim

C'est finalement au cours de la conférence de presse sanctionnant la clôture de la conférence épiscopale internationale - qui s'est tenue du 24 au 30 Novembre à Thiès en présence d'évêques de la Mauritanie, du Cap Vert, de la Guinée Bissau et du Sénégal - que le clergé a brisé le silence sur cette affaire du cimetière Saint Lazare. Une cérémonie au cours de laquelle des manifestants, sous la conduite de Barthélèmy Diaz, avaient hué vertement Karim Wade, le président de l'Anoci. A en croire le Cardinal Théodore Adrien Sarr, par ailleurs archevêque de Dakar, «il ne s'agissait, ni plus ni moins, que d'un malentendu, ce serait aberrant de penser que nous faisons de la politique». Dont acte Son Eminence ! 

Djibo

Surveillez bien Djibo Leïty Kâ et les responsables de la Génération du Concret ! D'après nos radars bien orientés du côté des responsables de ce mouvement, ces derniers s'intéressent beaucoup ces temps-ci au ministre d'Etat, ministre de l'Environnement et leader de l'Union pour le renouveau démocratique (Urd). Djibo Leïty Kâ est connu comme étant l'un des acteurs de la scène politique qui dispose de plus d'un tour dans son sac. Si les responsables de la Génération du Concret s’intéressent à lui, dans le contexte présent marqué par des manœuvres tout azimuts, ce n'est sans doute pas un simple fait du hasard.

Bcg

Décidément quand Jean Paul Dias décide de tirer, il le fait tous azimuts. Jugez-en vous-même à travers le communiqué issu de la réunion du secrétariat national de son parti, le Bloc des centristes gaïndés (Bcg) tenue le 25 novembre dernier. Sur des questions portant sur le nombre excessif de partis politiques, l’affaire Tigo/Gouvernement du Sénégal, ainsi que l’acheminement des pèlerins sénégalais à la Mecque, Jean Paul Dias ne s'est pas privé pour tirer à boulets rouges sur le gouvernement. Ainsi, tout en admettant le nombre pléthorique de partis politiques, le Bcg pense qu'il est mal venu du ministre de l'Intérieur de l'évoquer pour justifier ses manquements. Pour Jean Paul Dias et ses compagnons, dans un pays comme le Sénégal où il est plus facile de créer un parti politique qu'un Gie, une entreprise ou une société, "les enquêtes administratives effectuées depuis l’an 2000 ont été de complaisance, sans rigueur aucune, et empreintes de laxisme. C’est ainsi que beaucoup de partis politiques ont été reconnus en violation de certains principes directeurs de la Constitution".

Bcg (bis)

Le Bcg dénonce également la vente du Méridien Président qu'il considère comme faisant partie des "bijoux de famille". Concernant le conflit entre l'Etat du Sénégal et Tigo, Jean Paul Dias et ses compagnons demandent aux autorités "de mettre fin à la guérilla (2000 et 2008) qu’il lance périodiquement contre la société de téléphonie mobile Sentel/Tigo". Et le Bcg de rappeler le "bruit soulevé (par le gouvernement) en 2000/2001 sans que nul ne sache sous la base de quels arrangements cette société (Tigo) a pu continuer à fonctionner depuis lors". Le Bcg estime que Sudatel, le troisième opérateur qui va se lancer sur le marché de la téléphonie, "connaissait parfaitement la situation du marché avant de se lancer. Il n’est donc pas normal qu’on tente de lui faire la courte échelle". Tout en martelant : "Au demeurant l’on n’a jamais su si la Sonatel a payé quelque chose pour opérer en la téléphonie mobile et si paiement il y a eu quel en a été le montant". Pour le Bcg : "Après l’affaire Hydroquebec /Senelec ,le gouvernement doit faire attention pour ne pas donner du Sénégal, l’image d’un pays où les investissements ne sont pas sûrs".

Talla Sylla

L’Alliance Jëf-Jël ne tarit pas d'éloges pour son patron Talla Sylla. Réunie en Bureau politique, elle s'est félicitée "de la convergence qui se dégage au sein du Front Siggil Sénégal pour un cadre d’action unitaire, devant intégrer la société civile et toutes les forces favorables au changement, en perspective des échéances électorales et autres combats en cours". Le Bp a aussi dénoncé "le noyautage des structures de l’Etat par les affidés d’une certaine organisation anti-démocratique aux relents monarchistes et les manœuvres qui ont pour finalité d’organiser une transmission arrangée au sommet de l’Etat en violation de nos lois, institutions et acquis démocratiques". En tout cas, Talla Sylla, qui met en garde contre "ces agissements délictueux",  appelle à "une mobilisation pour mettre fin au régime libéral qui a mis le Sénégal au bord du gouffre".

Recettes

Certains dirigeants de la Linguère, préposés à la trésorerie du club, sont très remontés contre le Comité de normalisation du football. Après le match, il restait à passer à la caisse pour le partage des recettes. Le Cnf a prélevé 50% sur le 1.140.400 Fcfa constituant la recette, laissant 25% aux équipes et 25% à la Ligue régionale. Le dispatching a fait jaser les dirigeants Saint-Louisiens qui soutiennent ne pas comprendre le fait que leur club et le Jaraaf se retrouvent chacune avec 69780 Fcfa alors que le Cnf, "qui ne donne pas les frais de transport des équipes", se tape 279.120 Fcfa avant de verser 139.560 à la Ligue de Saint-Louis. «L'ancienne fédération ne prélevait que 10% de la recette", a pesté un dirigeant de la Linguère. No comment.

Auteur: LA REDACTION
Publié le: Lundi 01 Décembre 2008

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