Le porte-parole du parti Rewmi, Oumar Sarr, a indiqué, hier, que des retrouvailles étaient possibles entre son parti et l’Alliance pour la République de Macky Sall. «Le 4 avril 2006, Idrissa Seck avait appelé à un vaste rassemblement. Macky Sall n’est pas un étranger, il est sénégalais. S’il nous appelle à l’unité, nous ne pouvons que répondre. Je ne sais pas ce qui va arriver, mais il faut s’attendre à des rencontres entre les deux partis dans un avenir proche. C’est le souhait d’Idrissa Seck, et nous ne pouvons que saluer cet appel», a déclaré Oumar Sarr sur les ondes de la Rfm. Comme quoi une jonction entre «fils bannis» (d’emprunt ?) est vite arrivée. 

Calots bleus

Revoilà les 4x4 Mitsubishi L 200 de l’Alternance qui ne rappellent pas que de bons souvenirs aux Sénégalais, notamment les journalistes, avec les mises à sac des journaux «L’As» et «24 Heures Chrono». Sans parler des jeunes du Front Siggil Sénégal qui avaient été pourchassés, récemment, derrière le Palais, où «de gros bras» leur ont fait passer un sale quart d’heure. Eh bien, ces «tontons macoutes» ont repris du service. Et c’est pour traquer leurs «frères» calots bleus qui rouspètent beaucoup ces temps-ci pour dénoncer leur «oubli» dans le dispatching des fruits de l’Alternoce. Ceey Pds !!!     

Meurtre

Les habitants de Sacré Cœur III ont fait, hier matin, une découverte macabre. Ils ont, en effet, retrouvé le corps sans vie d’un jeune homme, ligoté des pieds et des mains, dans un entrepôt de la Cse. Le malheureux - nos satellites soutiennent qu’il se nomme Mame Seyni, exerce le métier de chauffeur de taxi et avait l’habitude de prendre ses clients au niveau du Night-Club Ravin de Guédiawaye - a été ligoté et déshabillé par ses meurtriers. «Comme il était costaud, c’est sans doute parce qu’il a voulu opposer une résistance à ses bourreaux qu’ils l’ont tué», confie une source proche de l’enquête. Quant aux malfaiteurs, qui ont disparu avec son taxi neuf, ils sont activement recherchés. Pour leur part, les personnes travaillant dans l’entrepôt ont dégagé toute responsabilité dans cet assassinat. Ce meurtre survient quelques jours après celui d’une française dénommée Marie Claude Emonet. Qui parlait de tolérance zéro pour les agresseurs ? 

Face-à-face

Hier avec le retard connu dans le payement des bourses et le démarrage des codifications, le campus du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) a vécu une matinée très chaude avec un face-à-face entre étudiants et forces de l’ordre. Très remontés contre le Directeur des bourses, qu’ils accusent d’être à l’origine du retard du paiement des bourses, les étudiants ont barré l’avenue Cheikh Anta Diop. Face à leur détermination de perturber la  circulation, ils ont été obligés par les forces de l’ordre de rebrousser chemin. Et durant deux heures, l’avenue Cheikh Anta Diop a connu des moments d’Intifada. Combattus par les policiers qui étaient armés de grenade lacrymogène, ils étaient obligés de se retirer dans le campus.   

«Ngenté toubab»

Dans ce repli des étudiants frondeurs, le campus social a payé les pots cassés. Décidés  à étaler toute leur colère, ils se sont rabattus sur les restaurants. Cette descente des étudiants qui a coïncidé avec l’heure du déjeuner a été durement ressentie par les repreneurs. Alléguant le non paiement des bourses, synonyme de manque d’argent, ils ont mangé sans bourse délier. Un «ngénté toubab» quoi ! Mieux, les étudiants les plus abjects n’ont même pas hésité à emporter des plats. Face à cette situation indigne d’un temple du savoir, nos satellites signalent que le Coud, bien que n’étant pas responsable des bourses, va payer la note aux repreneurs des restaurants. Grave, non ?  

Gangsters

Restons toujours avec le milieu universitaire où un individu répondant au nom de Simon Tendeng, fils de Pierre et de Bernadette Diatta, né le 04 avril 1985 à Yoff a été appréhendé par les vigiles. L’interpellé, qui portait un bidon d’essence de 5 litres, soutient qu’il a été envoyé par un étudiant du nom d’Etienne Ndour, étudiant en 2^ème année à la Faculté des sciences et techniques. Interrogé sur la destination de l’essence, il avance sans gêne que son envoyeur avait décide de mettre le feu au campus. Mis à la disposition des policiers du Point E, Simon Tendeng et Etienne Ndour, qui a été interpellé un peu plus tard, vont répondre du délit d’acte de vandalisme et d’association de malfaiteur. De là à dire que l’Université est devenu un repaire de gangsters…   

Metraf-Aids

Cinq produits à base de plantes, expérimentés sur des personnes atteintes du Vih/Sida, par l’Organisation internationale pour la promotion des médecines traditionnelles, ont permis d’avoir des résultats concluants. C’est du moins ce qu’a révélé, hier, le président de  Prometra, Dr Eric Gbodossou, lors des Assises annuelles de ladite Ong. «Les cinq produits à base de plantes africaines individuellement et/ou combinés permettent d’établir les conclusions que sont : ils sont hydrosolubles, les substances contenues dans les produits sont inférieurs à 10 000 Da en terme de taille et ne sont pas complexes (spectromètre)», renseigne Dr Gbodossou. Pour qui «le mélange des produits n’est pas le mélange des autres composants, les extraits peuvent réagir l’un à l’autre pour former de nouveaux composants ou des versions de composants».