Assassinat de Charlie Kirk : Le suspect avait laissé un mot et échangé des messages sur « Discord » après la fusillade
Invitant son colocataire à jeter un œil sous son clavier d'ordinateur, celui-ci aurait découvert un mot : « J'ai l'opportunité d'éliminer Charlie Kirk et je vais la saisir »
e suspect de la fusillade qui a coûté la vie à l’influenceur conservateur Charlie Kirk a laissé un mot de confession et échangé une série de messages avec son colocataire juste après les faits, selon des documents judiciaires cités par plusieurs médias américains.
Après la fusillade, mercredi dernier, sur le campus de l’Utah Valley University, à Orem, Tyler Robinson, 22 ans, aurait prévenu son colocataire sur le forum en ligne Discord : « arrête ce que t’es en train de faire, regarde sous mon clavier ». Celui-ci y aurait découvert un mot indiquant : « J’ai l’opportunité d’éliminer Charlie Kirk et je vais la saisir. » Le colocataire dont l’identité n’a pas été révélée l’a immédiatement interpellé : « Quoi ?????????????? Tu plaisantes, non ???? ». Ce à quoi Tyler Robinson a répondu « Franchement, j’espérais garder ce secret en moi jusqu’à ma mort. Je suis navré de t’impliquer. »
« Certaines haines ne peuvent pas être négociées »
Ce colocataire, décrit par les enquêteurs comme un homme transgenre en transition, et également en relation amoureuse avec le suspect, a rapidement transmis cette preuve aux autorités.
Dans des messages textes échangés après la fusillade, Tyler Robinson explique être l’auteur des tirs et évoque sa motivation. « J’en ai eu assez de sa haine. Certaines haines ne peuvent pas être négociées », écrit-il, en référence au discours politique ultra-conservateur de Charlie Kirk. Son ami lui demande alors depuis combien de temps le suspect a prévu d’abattre Charlie Kirk. « Un peu plus d’une semaine, il me semble », répond Tyler Robinson.
Une arme appartenant à son grand-père
Le suspect explique également avoir tenté de récupérer le fusil utilisé, une arme appartenant à son grand-père, mais avoir dû l’abandonner dans un buisson lors de sa fuite.
Il craignait que la police y trouve ses empreintes et s’inquiétait de devoir justifier la perte de l’arme auprès de son père, décrit comme « très pro-Trump ».
Un faux suspect pour brouiller les pistes
Dans ses échanges, le suspect qui a été inculpé plus tôt ce mardi, mentionne que la police a interpellé un autre homme par erreur juste après l’attaque.
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