« L’un des terroristes du Bataclan a été formellement identifié. Il s’agit d’un individu né le 21 novembre 1985 à Courcouronnes, dans l’Essonne. » Le procureur de Paris, François Molins a présenté lors de la conférence de presse qu’il a tenue ce samedi à 19 h 15 quelques-uns des éléments concernant ce kamikaze à l’origine de la tuerie dans la salle de concert, l’attaque la plus sanglante de la soirée de vendredi avec 89 morts.

Fiché, mais jamais impliqué dans une entreprise terroriste

« Il était fiché depuis 2010 », a précisé le magistrat, sans expliquer les raisons qui ont poussé la Direction centrale des renseignements intérieurs (DCRI) à le surveiller, d’autant que, toujours d’après les déclarations du magistrat, « il n’avait jamais été incarcéré » malgré les huit condamnations mentionnées à son casier judiciaire depuis 2004.

D’après France 3, le doigt de cet homme a été sectionné et son empreinte génétique comparée au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). C’est ainsi que son identité est apparue aux enquêteurs. Ismaël M. — son nom a été confirmé par le parquet de Paris à la rédaction de 20 Minutes — habitait à Chartres « mais par intermittence », selon L’Écho Républicain. Le suspect était connu pour des délits de droit commun et « n’a jamais été impliqué » dans un quelconque dossier « d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ». Il était « fiché » pour radicalisation.

Fiché pour radicalisation, donc. CommeAyoub El-Khazzani, l’auteur présumé de l’attaque dans le Thalys ou encore les frères Kouachi, Amédy Coulibaly, dont Ismaël M. serait un proche, selon Radio France. Une information que le parquet de Paris ne confirme toutefois pas.