Le président bolivien Evo Morales a annoncé dimanche à la télévision qu’il quittait ses fonctions. Une vague de contestation secoue le pays depuis sa réélection contestée il y a trois semaines.
Après trois semaines de fortes protestations contre sa réélection à un quatrième mandat, le président bolivien Evo Morales a annoncé dimanche 10 novembre sa démission.
"Je renonce à mon poste de président", a déclaré à la télévision le leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006 et dont l'armée et la police venaient de réclamer le départ.
"Un retournement de situation que beaucoup d'opposants espéraient"
Le chef d'État est contesté depuis le 20 octobre, date à laquelle il a été reconduit dans ses fonctions au terme d'un scrutin dont la sincérité est jugées viciée par l'opposition.
Cette annonce intervient peu de temps après que l'armée lui a recommandé de quitter le pouvoir et après qu'il a lui-même annoncé qu'une nouvelle élection présidentielle serait organisée.
Auteur: france24.fr
Publié le: Dimanche 10 Novembre 2019
Commentaires (2)
Aucun président ne peut résister face un peuple déterminé ! Moralès a nationalisé toutes les compagnies pétrolières qui ont exploiter les réserves du pays pendant des décennies, ce n'est pas demain la veille qu'un nouveau pouvoir va les leur restituer sinon le peuple va se lever encore. Cet acquis est irréversible !!!!! Vive Moralès, vive le peuple souverain !
Lui au moins il a le sens des responsabilités, contrairement aux batards qui traficotent les résultats des urnes et qui préparent un forcing pour un 3ème mandat ! Tchiiiiiiim
Plutôt fait démissionner . Il crie a un coup d'état et a disparu depuis dimanche. Voilà ce que ça coûte lorsqu'apres presque.....14 ans de pouvoir , on veut un n nième mandat. Retour en Afrique pour Presidents pouvoiristes. A qui le tour du syndrome bolivien ?
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