« La France n’a pas participé à la conduite de ces frappes » israéliennes contre l’Iran, a déclaré Emmanuel Macron en préambule d’une conférence de presse sur la situation au Proche-Orient, estimant que ces frappes « devraient durer ».
Le chef de l’Etat a réaffirmé la condamnation par la France de l’accélération du programme nucléaire iranien.
« L’Iran s’est affranchi de toutes ses obligations vis-à-vis de la communauté internationale. (…) Elle porte une lourde responsabilité dans la déstabilisation de toute la région », a poursuivi le président. « Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où l’Iran posséderait la bombe atomique », a-t-il affirmé.
« Le risque de cette marche vers l’arme nucléaire par l’Iran menace la région, l’Europe et plus généralement la stabilité collective », a-t-il précisé. « La question du nucléaire iranien est une question grave, une question existentielle. C’est par la négociation qu’elle doit désormais être réglée », a-t-il insisté.
« La France appelle désormais toutes les parties à la plus grande retenue pour éviter l’escalade », a déclaré le chef de l’Etat, disant regretter que l’Iran n’ait pas « pas pris au sérieux les propositions avancées par les Etats-Unis ». Il a appelé à la « négociation » et à la « reprise du dialogue ».
« Israël a le droit, comme chaque peuple, à sa défense », a encore déclaré M. Macron, précisant qu’il l’avait assuré au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Auteur: seneweb News | Publié le: vendredi 13 juin 2025
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