"Premier ministre super fort" : Bassirou Diomaye Faye passe à l'acte !
Le chef de l’État l’avait annoncé, il le formalise désormais. En réorganisant en profondeur la Primature, Bassirou Diomaye Faye concrétise sa promesse d’un exécutif déconcentré et d’un Premier ministre doté de véritables leviers stratégiques. Le projet de décret signé par le Président et contresigné par Ousmane Sonko redéfinit l’architecture du centre de gravité gouvernemental, dans une logique assumée de partage du pouvoir et d’efficacité institutionnelle.
Cette nouvelle architecture repose sur une philosophie de gouvernance qui se traduit aujourd'hui en textes. La formule du 4 avril 2025 — « Je veux des DG forts, des ministres forts, un Premier ministre super fort » — devient le cadre de référence. Le rapport de présentation du décret justifie cette refonte par la nécessité d’aligner la Primature sur les ambitions d’un « Sénégal souverain, juste et prospère » et sur les standards d’une administration moderne, performante et mieux outillée pour conduire l’Agenda national de Transformation. Le texte souligne également l’importance de corriger les limites de l’architecture existante, jugée trop fragile pour soutenir les nouvelles exigences de coordination et d’exécution.
La Primature s’affranchit désormais d’un simple rôle de coordination pour devenir un centre stratégique professionnel. Le nouveau dispositif clarifie les responsabilités, fluidifie les circuits décisionnels et introduit un contrôle interne rigoureux. Le renforcement de la fonction de pilotage est notamment marqué par la création d’un poste de Directeur de Cabinet adjoint, destiné à accélérer le traitement des dossiers prioritaires et à soutenir l’action du Premier ministre. De même, la fonction de porte-parole du Gouvernement, confiée à un Secrétaire d’État directement rattaché à la Primature, gagne en lisibilité et en cohérence institutionnelle. L’ensemble des services du Cabinet est par ailleurs restructuré pour renforcer la production stratégique et améliorer la mise en œuvre des politiques publiques.
La réforme introduit également trois pôles structurants, conçus comme des instruments de cohérence, de transparence et de performance. L’Inspection des Services de la Primature est transformée en une entité de contrôle interne chargée d’auditer la régularité administrative et financière, de superviser les passations de service et de suivre l’application des directives. La Cellule d’Orientation et de Suivi des Réformes s’impose comme la tour de contrôle technique veillant à la cohérence interministérielle et à l’évaluation des réformes. Enfin, la Cellule de Préparation du Conseil des ministres professionnalise la chaîne gouvernementale en harmonisant les dossiers, en vérifiant les textes et en garantissant la qualité des documents soumis au Président.
Un autre pilier majeur de ce dispositif est le renforcement du Secrétariat général du Gouvernement (SGG). Le SGG voit ses prérogatives élargies : planification de l’agenda législatif, contrôle de conformité des actes réglementaires, sécurisation juridique des décisions, et interface permanente avec les institutions républicaines. Cette montée en puissance vise à professionnaliser la production normative et à instaurer une rigueur accrue dans le suivi des engagements gouvernementaux.
Avec cette réforme, Bassirou Diomaye Faye rompt clairement avec une tradition de présidentialisme concentré et consacre un modèle fondé sur le partage des responsabilités. La Primature gagne en autonomie, en outils et en cohérence opérationnelle, permettant à Ousmane Sonko d’exercer pleinement son rôle de chef du Gouvernement. Cette nouvelle architecture exprime une conviction forte : l’efficacité de l’État ne repose pas sur la centralité d’un seul homme, mais sur la robustesse de ses institutions et la clarté de ses mécanismes de pilotage.
Commentaires (71)
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Ce que la majorité du peuple attends du président Diomaye est JUSTICE POUR LES MARTYRS ET CONTRE LES VOLEURS DE LA REPUBLIQUE. Tant que Justice n'est pas rendu, ce mandat sera un ECHEC.
Il reste et restera votre collaborateur du dessous, et basta, bilay DOU GOR, à l'heure où l'on parle il devait immigrer avec ses épouses et ses enfants afin de retrouver la paix et pour une fois être HONNËTE avec lui-même
Dommage pour le Sénégal
Le président vous a tous délégué que l'opium du pouvoir ne vous enivre jusqu'à ce que vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assises
Africanité , authenticité, pourquoi pas appliquer wouleen ko ci smartphones yi ngueen di douggal ci seen khaftaan you niaaw yi. Même machines yi ko niaw, dou africain.
De toute façons, nos aadas et nos thiossanes ont failli, ils étaient sûrement nuls.
Grands boubous yi sakh rafet naniou, mais ces khaftaans, archi moches.
Chaque matin,il doit demander à Sonko quelles sont les tâches à effectuer. Et de lui demander son avis sur tous les sujets avant de l'appliquer. Puis retourner dans son coin.
Accorder davantage de pouvoirs à un Premier ministre imbu de sa personne, incompétent et irresponsable — qui provoque à chaque prise de parole une crise politique, économique ou sécuritaire — met gravement en péril notre Nation.
Wasalam. »
Il faut travailler et arreter le bavardage. C'est a dire regler les problemes urgents du Senegal: moins de politique (coalition Diomaye vs Pastef), augmenter le pouvoir d;achat des senegalais, trouver des solutions au probleme du logement, une issue hereuse avec le FMI pour une fincnancement durable et a long terme...etc. Ohh j;ai oublie trouver une solution a la crise univesitaire. Bonne chance.
Pas une augmentation automatique des pouvoirs du Premier ministre: c'est sur une refonte des « services » et des circuits internes de la Primature pour optimiser le pilotage et la coordination, et non sur une concentration du pouvoir exécutif autour du Premier ministre. Aucune formulation officielle ne garantit un renforcement unilatéral des prérogatives du PM sans cadre légal ou sans consultation constitutionnelle.
Le rôle du président et le cadre légal: Tout changement majeur de répartition des pouvoirs ou de hiérarchie ministérielle et de la Primature relève en principe du cadre constitutionnel et des décrets d’application. Si le texte évoque une organisation plus « forte » du PM, cela ne peut se traduire en une modification des pouvoirs fondamentaux sans un processus légal clair (par exemple, une révision constitutionnelle ou un mécanisme normatif clairement balisé).
Clarification nécessaire: Pour dissiper les malentendus et les rumeurs de concentration de pouvoirs, il convient de s’appuyer sur:
Le texte exact du décret et son rapport de présentation.
Les fiches de rôle et les organigrammes qui détaillent les responsabilités des DG, du cabinet du Premier ministre et des ministères.
Les mécanismes de reddition de comptes, les commissions de suivi et les indicateurs de performance prévus.
Les garanties procédurales visant à éviter toute dérive vers une centralisation non conforme au cadre constitutionnel.
Points à communiquer pour éviter les malentendus:
Il s’agit d’une réorganisation des services administratifs de la Primature, visant à améliorer la coordination et l’exécution des politiques publiques, et non d’un « démantèlement » ou d’un transfert de pouvoirs sans cadre.
Le Premier ministre ne disposerait pas nécessairement de pouvoirs renforcés sans définitions claires et sans correspondre au cadre légal existant. Toute modification majeure nécessiterait une base juridique solide.
Le président peut piloter les réformes institutionnelles, et certaines révisions nécessitent potentiellement des ajustements législatifs ou constitutionnels, s’il y a lieu.
Propositions de communication pour clarifier publiquement:
Diffuser un communiqué synthétique expliquant que la réforme est une « réorganisation administrative et procédurale des services de la Primature, destinée à améliorer l’efficacité et la coordination, sans changer les pouvoirs constitutionnels en place »
Publier un organigramme révisé et les fiches de rôle des DG, du Premier ministre et des cabinets ministériels, avec les flux d’information et les mécanismes de contrôle.
Indiquer les garanties de reddition de comptes: réunions de pilotage, indicateurs de performance, audits internes et externes, et mécanismes de recours en cas de dysfonctionnement.
Préciser les jalons de mise en œuvre et les critères de réussite pour éviter les interprétations sensationnelles.
On nous avait prévenus .
Ils sont nuls et parlent beaucoup.
Doule nguène , doula , doula , doule ba gnou diokh lène rewmi , faites votre job ou dégagez 2029 n'est plus loin wassalam
NB : Payables en plusieurs années selon vôtre capacité financière
Onfos 7 7 3 7 7 2 2 2 2
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Dieu n'aime pas la trahison.
Si Diomaye veut renforcer Sonko, il doit commencer par dégager Mimi et Ass, revenir dans pastef, respecter ses engagements électoraux et appliquer le jub jubbal jubbanti.
Bravo pour cette demarche
cessez les insultes et soyer civilisés. c' est irresponsable de votre part.
DIOMAYE dotée de la fusible Ousmane SONKO . Etant donner que l' échec reste plus probable que la réussite
de ce quinquennat le président de la république revient à ses choix de prédilection à un moment rangé dans les
tiroirs . Si le PM est si fort alors qu' il ne dispose aucunement des mêmes pouvoirs décisionnels que le PR cette
réorganisation sonne faux tout comme la confiance perdue , du moins chez le PASTEF . La coalition DIOMAYE
dissoute seule peut sauver ce qui peut encore l' être .
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