Lors d’une réunion devant les députés LR, François Bayrou a surpris, mardi, son auditoire, en utilisant le terme «Inchallah», traduction en arabe de «si Dieu veut», en évoquant les problématiques liés au budget pour l’année 2025.
Un mot qui a surpris certains élus. Ce mardi à l’Assemblée nationale, François Bayrou s’est invité à la réunion du groupe des députés Les Républicains.
Alors que les échanges se sont rapidement concentrés autour des questions économiques, à l’approche de la commission mixte paritaire qui doit permettre aux députés et aux sénateurs de se mettre d’accord sur le projet de loi de finances pour 2025, le Premier ministre a utilisé un mot inattendu.
«Lorsque nous aurons un budget Inchallah», a-t-il déclaré face à des élus de droite décontenancés par cette expression courante dans le monde arabo-musulman qui signifie «si Dieu veut».
«Certains ont tiqué», a expliqué un participant de cette réunion à l’AFP, rappelant que la droite a choisi de ne pas censurer le gouvernement sur le budget, mais qu'elle s'inquiète des concessions faites à la gauche pour éviter la censure.
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Publié le: Mercredi 29 Janvier 2025
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