Une élue tuée à son domicile par un jeune qu'elle hébergeait
Une conseillère municipale a été agressée à l'arme blanche à son domicile par le jeune qu'elle hébergeait dans le cadre d'un programme.
Une conseillère municipale de la ville de Guérande (Loire-Atlantique) a été tuée mardi à son domicile et le suspect, qu'elle hébergeait, a été pris en charge par les secours, a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
Catherine Bailhache, conseillère municipale d'opposition, a été agressée à l'arme blanche mercredi après-midi à son domicile, a expliqué dans un communiqué la procureure de la République de Saint-Nazaire, Florence Sroda. Elle est décédée sur les lieux «malgré l'intervention rapide des secours». D'après Ouest-France, la victime était âgée de 78 ans.
Le mis en cause est un homme de 34 ans qu'elle hébergeait depuis une dizaine de jours dans le cadre «d'un dispositif associatif d'aide aux jeunes travailleurs», a précisé le parquet.
Neutralisé par un militaire
Retranché dans un placard à l'arrivée des forces de l'ordre, le suspect a ensuite surgi «hurlant et armé d'un couteau, prêt à frapper le premier gendarme de la colonne d'intervention».
«Il était alors neutralisé par un tir de l'arme de service d'un des militaires du PSIG qui l'atteignait au niveau de l'épaule», selon le communiqué. Grièvement blessé, le suspect a été pris en charge par les secours. Le mis en cause est inconnu des services de police et de la justice.
Enquête ouverte
«C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Catherine Bailhache, conseillère municipale. En ces moments douloureux, j'adresse, au nom de la municipalité et en mon nom personnel, mes pensées les plus chaleureuses à sa famille et à ses proches», a réagi sur X le maire de Guérande, Nicolas Criaud (DVC).
L'enquête ouverte pour homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire sur personnes dépositaires de l'autorité publique a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Saint Nazaire.
Commentaires (6)
par ces temps qui courent où tout le monde est méfiant, il ya encore des gens que ont gardés leur humanisme.
Paix à son âme, et beaucoup de courage à sa famille.
Samba Dior a Lille était dans un état psychotique et avait besoin d'aide, il n'a tué personne : la police l'a neutralisé avec 5 tirs en pleine poitrine.
Voici le traitement des noirs. On nous abat comme des bêtes sauvages sans état d'âmes
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