Le Tchad a dénoncé fin novembre son accord de coopération militaire avec la France. Une décision qui a pris de court Paris.
Dans un récent entretien accordé à France 24, le ministre tchadien des Affaires étrangères Abderaman Koulamallah a reconnu que les autorités françaises ont été surprises par la rupture de l’accord. Il estime toutefois que Paris devrait quand même s’attendre à ce que le Tchad revoit sa collaboration militaire avec lui.
« C’est quelque chose pour le bénéfice du Tchad »
De plus, N’Djaména n’a pas à consulter la France pour prendre une décision qui le concerne. « C’est quelque chose pour le bénéfice du Tchad, du peuple tchadien, de l’Etat tchadien et surtout lié à la demande pressante de notre peuple, d’une plus grande souveraineté de notre pays…Pourquoi voulez-vous que ça soit au rythme de la France ? Nous sommes un pays souverain, nous décidons de façon souveraine ce que nous voulons faire sur notre territoire. C’est notre pays, c’est notre responsabilité » a martelé le chef de la diplomatie tchadienne, avant d’inviter les nations du continent à prendre leur destin en main.
« Les pays africains doivent désormais compter sur eux-mêmes. Ils doivent compter sur leurs propres armées » a laissé entendre Abderaman Koulamallah.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Dimanche 08 Décembre 2024
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