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Burkina Faso : Les stations-service sommées d’installer des caméras de surveillance avant janvier 2026

Auteur: Harouna Neya

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Burkina Faso : Les stations-service sommées d’installer des caméras de surveillance avant janvier 2026

Le ministère de la Sécurité a ordonné à toutes les stations-service du Burkina Faso de se doter de dispositifs de vidéosurveillance d’ici le 1er janvier 2026, dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme.

Cette mesure, issue d’une rencontre entre le ministère et les acteurs économiques, vise à prévenir le ravitaillement des groupes armés en carburant. Les gérants devront installer des systèmes capables de conserver les enregistrements pendant au moins deux mois.

Le ministre a salué la collaboration du secteur pétrolier, tout en rappelant que les autorités veilleront au strict respect de cette disposition.

Auteur: Harouna Neya
Publié le: Vendredi 07 Novembre 2025

Commentaires (1)

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    gouvernance silence radio il y a 10 heures

    Après dix-sept jours d’âpres négociations à Dakar, l’Etat le plus endetté d’Afrique, proche du défaut de paiement, n’est pas parvenu, jeudi 6 novembre, à conclure un accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Il y a pourtant urgence. Etranglé par une crise de la dette, le Sénégal voit son économie tourner au ralenti depuis que l’institution monétaire a suspendu, en mai 2024, un prêt d’1,8 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros).


    Cette décision avait suivi la révélation d’une dette cachée de près 7 milliards de dollars, imputée par les nouvelles autorités, au pouvoir depuis avril 2024, au régime précédent de Macky Sall (2012-2024). Eventée d’abord par le premier ministre, Ousmane Sonko, puis confirmée, en octobre 2024, par l’Inspection générale des finances, l’affaire a pris de l’ampleur quand la Cour des comptes a estimé, en février, que les chiffres de la comptabilité publique étaient faux.
    Le déficit budgétaire avait été largement sous-évalué. Fin 2023, il avait été chiffré à 4,9 % du produit intérieur brut (PIB) par l’ancien gouvernement. D’après le calcul de la Cour des comptes, il s’agissait pourtant de 12,3 % du PIB – le déficit s’est aggravé à 14 % du PIB en 2024. Depuis la mise au jour de ces « déclarations erronées », selon la terminologie du FMI, la dette du Sénégal ne cesse d’être réévaluée à la hausse : de 99,65 % fin 2023, elle est désormais estimée à 132 %,

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