Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo révoque plus d’une vingtaine de cadres de son parti, le PPA -CI, pour...
Laurent Gbagbo tient à la discipline au sein du PPA-CI, sa formation politique. L’ancien président ivoirien a révoqué de leurs fonctions 22 cadres du parti. Cette décision intervient à quelques semaines des élections législatives dans le pays.
Les révoqués n’ont pas respecté la décision du parti de ne pas prendre part à ce scrutin. C’est du moins ce qu'indique le communiqué annonçant leur licenciement.
Selon le document, il est de « la responsabilité de chacun et davantage encore de celles et ceux nommés par le président, de respecter les décisions collectives, surtout lorsque ces décisions incarnent la mémoire des morts , la dignité des blessés et la détresse des prisonniers politiques ».
« On ne peut se revendiquer du PPA-CI dans les honneurs et s’en affranchir dans l’adversité »
La discipline « ne peut être sélective. Elle est l’épine dorsale de toute organisation politique sérieuse. On ne peut se revendiquer du PPA-CI dans les honneurs et s’en affranchir dans l’adversité », souligne par ailleurs le communiqué.
Rappelons que Laurent Gbagbo s’était opposé à la participation du PPA-CI aux élections législatives au motif que ce scrutin était programmé un peu trop rapidement. Et qu’il fallait du temps pour faire le deuil des violences préélectorales.
« Je suis contre l’élection à court terme. Je pense que s’apprêter le 12 pour aller en décembre, c’est couvrir la forfaiture qui a eu lieu. C’est couvrir les blessés et les morts qui ont eu lieu d’un linceul dédaigneux » avait-il déclaré le 6 novembre dernier, lors de la session du Comité central du parti.
Ils ont « choisi la désobéissance et l’insubordination »
Un débat « ouvert, libre et démocratique » a ensuite eu lieu au sein de la formation politique et « chaque cadre a pu exprimer sa position. Le Comité central, instance souveraine du Parti, a décidé collectivement de ne pas participer aux élections législatives ».
Pour Laurent Gbagbo, il est clair que les cadres révoqués qui n’ont pas respecté la ligne du parti ont « choisi la désobéissance et l’insubordination, en faisant acte de candidature aux élections législatives contre la décision du Parti ».
Commentaires (2)
vous dites que c'est ADO est un dictateur. Le vrai dictateur c'est gbagbo.
c'est une maladie, être le chef éternellement... et en plus pour rien faire de bon
Participer à la Discussion