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Exécution de militaires en Gambie : Dakar aphone, les droits-de-l’hommistes aux abonnés absents

Auteur: SenewebNews

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Le Sénégal a décidé d’expulser l’opposant gambien Cheikh Sidya Bayo de Dakar au lendemain de l’attaque du palais de Yaya Jammeh le 30 décembre dernier. La décision était motivée, dit-on, par une volonté d’apaisement après les revendications formulées par Bayo alors présent sur le territoire sénégalais.
On se rappelle que le lendemain de l’attaque, le ministère sénégalais des Affaires étrangères n’avait pas perdu du temps pour pondre un communiqué et dénoncer le coup d’Etat manqué visant un pays frontalier : la Gambie.
Le Sénégal, "fidèle aux principes et valeurs qui fondent sa politique étrangère", avait réaffirmé son opposition à la violence et à tout changement anticonstitutionnel de Gouvernement comme mode d'accès au pouvoir, indiquait le ministère dans un communiqué rendu public.
Toutefois, cette même rigueur diplomatique n’a pas été notée au lendemain de l’exécution par le régime gambien de plusieurs personnes supposées être mêlées à l’attaque du palais de Jammeh, fin décembre.
Par ailleurs, soulignant « la gravité des tentatives de renverser un gouvernement par la force », le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon avait, dans un communiqué, encouragé « la mise en place d’une enquête transparente sur les événements du 30 décembre, en conformité avec les procédures et dans le respect de l’Etat de droit ».
On se rappelle qu’en août 2012, le Sénégal avait vivement réagi à l’exécution par Banjul de 9 détenus condamnés à mort, dont des Sénégalais. Pour ces nouvelles exécutions, le Sénégal qui tient au respect des droits de l’homme, peine à se faire entendre pour condamner ces actes d’exécution de personnes soupçonnées d’avoir participé à la tentative de coup d’Etat.
Qu’en est-il de la Raddho, d’Amnesty ou du Comité sénégalais des droits de l’homme ?
Pour le moment, la communauté internationale, Dakar et ses organisations de défense des droits de l’homme restent aphones sur ces exécutions de citoyens gambiens dont les images d’une violence inouïe sont diffusées dans la presse.
Auteur: SenewebNews
Publié le: Lundi 19 Janvier 2015

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