Il est absolument inutile de dire que la junte au pouvoir au Mali ne file pas le parfait amour avec l’imam Mahmoud Dicko. Le régime militaire considère le "religieux politicien" comme un « personnage hostile ». Il n’a d’ailleurs pas apprécié de voir l'imam être reçu avec tous les honneurs au Palais de la présidence algérienne fin 2023.
Et pourtant le religieux a expliqué que son voyage à Alger n’avait pas pour but d’irriter la junte.
Ses soutiens défient toujours la junte
Il dit s’être rendu dans le pays voisin à l’invitation des autorités algériennes pour prendre part à l’inauguration de la plus grande mosquée d’Alger. Même si l'homme a profité de ce voyage pour régler ses ennuis de santé.
Récemment, le prédicateur a annoncé dans une courte vidéo son retour à Bamako.
Difficile de deviner ce que fera la junte quand le religieux foulera sa terre natale, surtout que son voyage à Alger a contribué à créer une tension diplomatique entre le Mali et l’Algérie fin 2023.
De plus, ses soutiens réunis au sein de la CMAS, ont mis en place avec d’autres mouvements et partis politique la Synergie d’Action pour le Mali.
Un regroupement d’opposition radicale qui appelle à la mise en place d’une transition civile et un retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.
Un retour qui s’annonce palpitant
De toutes les façons, le retour de l’imam Dicko à Bamako s’annonce palpitant avec de possibles manifestations publiques.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Jeudi 29 Février 2024
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