En fin de règne, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a pris part au Sommet de la Francophonie qui s'est tenu les 4 et 5 octobre dernier en France. Son pays, faut-il le rappeler, est devenu membre de l’organisation cette année, après 18 ans passés dans la peau d’un observateur.
A l’occasion de ce Sommet à Paris, le président octogénaire a accordé une interview au journal "Le Monde".
Le vieux président ne voit pas d’un bon œil cet Alliance
Dans l'entretien , il a évoqué la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cedeao et la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Un pacte de défense mutuelle qui a depuis peu pris l’envergure d’une organisation dynamique.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le vieux président ghanéen ne voit pas d’un bon œil cette Alliance de pays dirigés par des régimes militaires.
« L’AES déstabilise notre région, il n’y a aucun doute là-dessus », a-t-il affirmé sans ambages lorsqu’on lui a demandé si l’organisation représentait, d'après lui, « un danger en Afrique de l’Ouest ».
« Je ne vois pas comment cela peut les mener vers une solution positive »
« La Cedeao qui rassemble des pays démocratiques, a perdu quatre de ses membres (Guinée (suspendue), Mali, Niger, Burkina Faso), qui ont choisi de prendre une autre voie. Je ne vois pas comment cela peut les mener vers une solution positive », a poursuivi le dirigeant ghanéen.
Il est persuadé que le « chemin de la consolidation démocratique offre beaucoup plus d’opportunités, à la fois pour la stabilité des (nations en question) et pour leur développement économique ».
Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Mardi 08 Octobre 2024
Commentaires (0)
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.