La croissance rapide des infrastructures numériques en Afrique transforme les économies et les modes de vie, mais elle s’accompagne d’un coût énergétique souvent méconnu. Centres de données voraces en électricité, antennes 4G disséminées à travers le continent, câbles sous-marins assurant la connectivité internationale génèrent une empreinte écologique considérable.Les centres de données, essentiels au fonctionnement du numérique, absorbent à eux seuls environ 1 % de la demande électrique mondiale, avec une consommation estimée à plus de 200 térawattheures par an. En Afrique, cette consommation est en forte croissance, portée par l’essor du Cloud Computing et des services en ligne. Or, la majorité de l’électricité utilisée provient encore de sources fossiles, accentuant l’empreinte carbone du secteur.Les coûts énergétiques liés à ces infrastructures pèsent sur les consommateurs et sur des États aux capacités financières limitées, freinant les efforts pour une transition écologique efficace. La nécessité d’intégrer les enjeux énergétiques dans la planification des réseaux numériques est donc cruciale. Il faut promouvoir des sources d’énergie renouvelable pour alimenter ces équipements et développer des technologies plus sobres en énergie.La révolution digitale en Afrique doit aussi être verte pour garantir un développement durable et respectueux de l’environnement.
Auteur: AÏcha Fall
Publié le: Mardi 22 Juillet 2025
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