En Ouganda , plusieurs militantes anticorruption ont manifesté à moitié nues près du Parlement du pays, hier lundi 2 septembre. 
Elles avaient peint leurs seins aux couleurs du drapeau national et tenaient des pancartes portant des inscriptions condamnant la  corruption et exigeant la démission de la présidente de l’Assemblée nationale Anita Among, accusée de corruption. 
« Dénoncer l’utilisation abusive et incontrôlée des ressources publiques » par des politiciens corrompus
Leur cortège a occupé les rues près du Parlement ougandais pendant plusieurs minutes, avant d’être intercepté par les policiers. Trois des manifestantes ont été arrêtées, alors que les autres ont pris la fuite. 
Norah Kobusingye, Praise Aloikin Opoloje et Kemitoma Kyenzimo ont comparu dans la même journée devant le procureur du tribunal de première instance de Buganda Road, à Kampala. Elles sont accusées d’avoir causé des nuisances et des désagréments au public.
Des charges qu'elles rejettent en bloc, arguant que leur apparition à moitié nue dans les rues était « symbolique » et visait à « dénoncer l’utilisation abusive et incontrôlée des ressources publiques » par des politiciens corrompus.
N’ayant pas pu présenter des garanties substantielles pour obtenir une mise en liberté sous caution, elles ont été placées en détention provisoire en attendant leur procès le 12 septembre prochain.
							
							
							
						 
							
							Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Mardi 03 Septembre 2024
							
							
							 
							 
							
							
							
							
							
							
							
							
						 
												
											
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