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Trois migrantes, dont une Guinéenne, enlevées par un groupe armé à Gao

Auteur: SeneWeb Guinée

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Trois migrantes, dont une Guinéenne, enlevées par un groupe armé à Gao

Dans la région désertique de Gao, à plus de 1 000 kilomètres de Bamako, trois jeunes femmes migrantes – une Guinéenne et deux Camerounaises – sont détenues par des membres du groupe terroriste Jamaat Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), affilié à Al-Qaïda et actif dans le nord et le centre du Mali.

Selon des informations recueillies à Bamako, les trois femmes auraient été capturées il y a plus de huit mois, entre le Niger et le Mali, en mars 2025. Depuis, elles seraient maintenues en captivité et victimes d’exploitation sexuelle.

D’après plusieurs sources locales, les ravisseurs seraient en contact avec les familles des otages, à qui ils réclameraient le versement de rançons en échange de leur libération. Cette information a été confirmée par un jeune Camerounais récemment relâché après que sa famille a payé la somme exigée.

Ce rescapé, ancien otage du JNIM, raconte que les trois femmes ont été enlevées alors qu’elles tentaient de rallier Bamako depuis Niamey, la capitale du Niger.

“Elles revenaient du désert algérien, à la frontière avec le Niger, où des bus remplis de migrants subsahariens avaient été interceptés et vidés de leurs passagers”, confie-t-il.

Selon lui, ces femmes ont survécu à de terribles conditions dans le désert avant d’atteindre Niamey, via la région d’Agadez. De là, elles ont poursuivi leur route vers Bamako, espérant regagner ensuite la Guinée. Mais lors de la traversée du désert nigéro-malien, elles sont tombées entre les mains des hommes armés du JNIM, dans la région de Gao.

Les trois migrantes seraient actuellement gardées sous des tentes séparées et soumises à des abus sexuels.

Un autre témoignage, attribué à Mossad El Maghroubi, un ex-lieutenant d’Iyad Ag Ghali originaire de la wilaya de Mila (Algérie), confirme que les captives sont “nourries mais étroitement surveillées”.

“Elles n’ont pas le droit de parler aux détenus hommes. Leur seul contact avec l’extérieur concerne les négociations de rançon. Même pour leurs besoins hygiéniques, elles sont surveillées. Certains éléments armés en profitent pour les abuser à l’insu de leurs chefs”, révèle-t-il.

Le rapt aurait eu lieu près de Fafa, une localité située entre Labbezanga et Ansongo, sur l’axe Gao–Niamey. Les otages seraient détenues dans un hameau isolé entre les berges du fleuve Niger et les dunes du désert nigéro-malien, une zone sous contrôle de groupes armés.

Selon le témoin camerounais, il reste difficile d’identifier clairement les différentes factions terroristes actives dans cette zone.

“Même ceux qui ont été libérés n’osent pas tout raconter, par peur de représailles. Beaucoup vivent encore dans la terreur”, confie-t-il.

Les familles des victimes, appuyées par certains chefs tribaux proches du JNIM, tenteraient actuellement de négocier leur libération.

Auteur: SeneWeb Guinée
Publié le: Dimanche 09 Novembre 2025

Commentaires (1)

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    Observateur il y a 16 heures

    En général ce sont des bandits qui se font passer pour des moudjahidoun pour faire peur à leurs familles.
    Une immigré rescapés ne rapportent pas assez . Ceux là préfèrent prendre un européens ou un descendant d'une famille royales des états arabes qui sont prêtes à mettre des millions d'euros sur la table

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    dnoirsaussi il y a 16 heures

    ils prennent des hommes noirs comme escl aves et des femmes noires pour que leurs combattants puissent s'amuser. souvent elles sont tuees après avoir été violées pendant qq mois

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    Toi il y a 13 heures

    Tu es sûrement un kèmite, la majorité des combattants au mali sont des nôtres

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    Rponseatoi il y a 11 heures

    Oui mais pas ceux qui vivent dans cette zone précise du mali ou ce sont sont des narrs qui dominent.

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