[Billet d'humour] Théâtre, quand la scène vire au judiciaire
Sur le petit écran, les acteurs sénégalais maîtrisent l’art du drame, du suspense et des rebondissements. Mais voilà que certains ont décidé de tester un nouveau concept : le théâtre immersif, où la scène n’est plus au studio, mais dans les rues, les bureaux… et parfois au commissariat.
On dit que la vie est une comédie, mais chez nous, c’est aussi une tragédie en multiples actes. Acte 1, on présente le décor — Dakar, ses routes, ses embouteillages, ses policiers qui connaissent leur texte par cœur : “Vos papiers, s’il vous plaît.” Mais l’acteur principal improvise et choisit la fuite. L’option “impro” peut marcher sur scène, mais dans la vraie vie, le metteur en scène s’appelle… la police nationale.
Acte II, changement de décor, bien raconté par la presse. Un bureau climatisé, des ordinateurs, une carte bancaire et un acteur qui joue à merveille le rôle du gestionnaire modèle. Sauf que, derrière le rideau, il compose sa propre pièce, “Les fonds publics sont mes amis”, avec une mise en scène digne du meilleur vaudeville.
Au théâtre, on applaudit même les méchants s’ils ont bien joué. Mais ici, le public, c’est la justice. Et elle ne distribue pas de bouquets de fleurs à la fin, juste des convocations, des mamenottes et parfois des bracelets électroniques, en attendant la suite de l'enquête.
Pour dire alors que les grands rôles ne se mesurent pas à la capacité de brouiller la frontière entre fiction et réalité, mais à savoir quand quitter la scène. Car dans la vie réelle, si vous ratez votre réplique… le rideau tombe pour de bon.
Commentaires (12)
Ce n’est pas le théâtre, c’est le cinéma ! Et le cinéma Kleenex. Des séries dont le scénario est basé sur les commentaires des public.
Kom daal gnam gouniou taadj rèk daw!😳
Dou saf, dou nèk h, tè Bari
On veux des informations justes et vraies .
Pour certains qui n’ont pas compris le sens de billet. On est tellement habitué à des faits divers et des journalistes de très bas niveau qui nous a mené à cela....
Là il ne s'agit pas d'informer puisque la presse s'est déjà fait l'écho de ces faits divers intéressant deux figures bien connues de notre petit écran.
Il s'y ajoute qu'il n'y a aucun lien entre les deux affaires.
Mais le mérite de M.M.N c'est d'avoir réussi à faire un parallèle entre elles à travers un récit où la scène se déplace et où les protagonistes changent de figure.
Il faut du talent pour se livrer à un tel exercice
Pour apprécier ce billet il faut avoir le vernis littéraire.
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