Dakar, capitale de l’anarchie presque tolérée !
Il y a des vérités qu’on tait par habitude, par culture ou par peur d’offusquer. À Dakar, on préfère souvent détourner les yeux, enrobant notre passivité dans le doux manteau du « masslaa ». Mais à force de tout tolérer, notre capitale est peu à peu devenue une scène d’anarchie sociale et urbaine où la mendicité est non seulement visible, mais organisée, industrialisée, banalisée.
L’installation de Me Bamba Cissé au ministère de l’Intérieur pourrait marquer un tournant. En s’attaquant dès les premiers jours à la mendicité et à l’occupation anarchique des espaces publics, il lance un signal fort : l’État veut reprendre le contrôle. Et cette fois, il faudra que les discours soient suivis d’actions concrètes, fermes, assumées, quitte à froisser les sensibilités.
Car il faut dire les choses telles qu’elles sont : la mendicité n’est plus un acte de détresse individuelle, elle est devenue un business. À Colobane, aux abords des ponts, sur les terre-pleins centraux, ce sont des familles entières, souvent venues d’ailleurs, qui ont transformé l’espace public en terrain d’exploitation. Le père gère, la mère surveille, les enfants exécutent. Avec une précision quasi-militaire. Ce n’est plus un phénomène social, c’est une entreprise.
Or, la rue n’est pas un lieu de vie. Encore moins un lieu de travail pour des enfants.
Il est donc temps de sortir de l’émotion pour entrer dans l’action. L’argument humanitaire ne peut plus être l’alibi de notre inaction. Tolérer que des enfants dorment sous les ponts ou se faufilent entre les voitures pour quelques pièces, ce n’est pas faire preuve d’empathie. C’est faire preuve de lâcheté collective.
L’État le sait. La loi interdit la mendicité sur la voie publique. Le ministre l’a rappelé. Et le Premier ministre Ousmane Sonko l’avait clairement affirmé : le retrait des enfants de la rue est une priorité nationale. Ce qui signifie qu’il ne s’agit plus d’envisager une énième tentative, mais bien de mettre fin, une bonne fois pour toutes, à une pratique qui viole les droits des enfants, nuit à l’image de notre capitale et mine notre cohésion sociale.
Cela passera par un recensement rigoureux des occupants illégaux, une coordination entre ministères, mais surtout, par une volonté politique constante, à l’abri des pressions émotionnelles ou communautaristes.
Bien entendu, il faudra accompagner les familles, insérer les enfants, réhabiliter les centres d’accueil, mobiliser les travailleurs sociaux, renforcer les coopérations internationales. Mais tout cela ne sera possible qu’à une condition : cesser de se voiler la face.
La Teranga ne peut pas tout justifier. Accueillir ne veut pas dire subir. Et notre hospitalité ne doit pas être le prétexte d’un chaos urbain sans fin. Pour une capitale moderne, propre et sécurisée, il faut du courage. Celui de dire non. Celui d’agir. Celui de mettre de côté l’émotion pour faire triompher l’intérêt général.
Commentaires (107)
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Capitale de
- l’anarchie
- l’occupation illégale de l’espace public
- laveurs de voiture qui salissent tout
- charretiers qui versent des gravats dans les quartiers ( les riverains eux-mêmes acceptent cette saleté)
- plages transformées rn depotoirs d’ordures ( plage de Yoff Camberene)
- des gens qui laissent des gravats après travaux
- pas de poubelles ou toilettes publiques
- des mécaniciens et des épaves de voitures
- des gargotes pour taximen n’importe ou
- des chevaux attachés n’importe où
- des vendeurs de feugg diay qui étalent leurs habits sur des monuments publics sous l’œil des policiers ( rond point jet d’eau ou Colobane
Voilà le triste visage de Dakar
Et l’impolitesse et l’incivisme des responsables
Ce qui existe à Dakar n’existe ni à Lomé ni à Accra.
C’est sûr cela que le gouvernement est attendu aussi
Malheureusement rien n’a été fait dans ce sens
Dans certains quartiers de Dakar ou de la banlieue il n’y a aucun service public de nettoyage. Les camions qui tombent en panne toutes les semaines passent une fois par semaine, personne ne se pose la question du traitement des ordures les autres jours. On se rabat sur des charretiers qui sont les premiers facteurs d’insalubrité ( un arrête les avait interdit mais tout le monde l’a oublié). C’est écœurant !
Ce qu’il faut c’est une autorité qui prenne ses responsabilités et élimine tout cela mais il y’a trop de complaisance et d’hypocrisie de la part des autorités administratives, politiques et parfois religieuses.
La lutte contre l’insécurité et l’insalubrité sont des priorités au Sénégal
M le premier ministre
Vous êtes à la tête d’un pays très sale, Dakar et intérieur du pays
Arrêtez de donner ce marché vital à des bras cassés
Avez vous vu les gens qui ramassent les ordures ? Professionnalisme zero. Ils portent des sandales, s’habillent comme des jeunes mal élevés, n’ont même pas de gants pour prendre les saletés
Sachez le, messieurs
C’est une honte nationale
Cerise sur le gâteau, un maire qui n’est même pas de Dakar, qui comme les autres va transformer beaucoup plus Dakar en souk.
Ils nettoient deux cent mètres sur un km, soulèvent beaucoup de poussière…et arrêtent.
Comme si au XXI siècle les autorités sénégalaises ne savaient pas qu’il existe des véhicules de nettoiement, utilisables 24 h sur 24 et moins coûteux à long terme que ces emplois fictifs organisés par des mairies pour leurs militants et militantes
Si la mendicité marche c’est que les gens la maintiennent en donnant: il faut tuer ce business simplement en refusant de donner.
L’état fera toujours semblant: coup de pub médiatisé puis silence radio. Triste.
Les sénégalais sont beaucoup plus bordéliques et ça se voit à tous les niveaux.
- parkings de voitures n’importe où
- vendeurs sur les trottoirs, sous les ponts, sur les ponts, aux rond-points
- presque tout le monde jette dans la rue
- des gens qui privatisent la devanture de leur maison
- des chants confreriques avec haut parleurs tous les jours
Doul wayyyy
Malheureusement le gouvernement ne semble pas l’avoir compris pour la bonne et simple raison qu’il n’a pris aucune mesure serieuse en ce sens.
C’est fou comment une fois qu’ils gouvernent les gens perdent l’intelligence et le sens des priorités
Créer des dahras affiliés au ministère de l'éducation? ou plutôt intégrer l'Arabe dans les écoles publiques serait plus judicieux et mieux controler pour éviter la mendicité ?
Ils ont besoin du terrain, ils envoient une équipe de reportage montrer le bordel et dès le lendemain ces gens sont déguerpis. Pourtant c’est ce qui se passe un peu partout à Dakar :une insalubrité incroyable.
Si c’est sincère, il faut faire cette opération partout !!!
Bien sûr qu’il faut organiser le retour des étrangers qui mendient chez eux mais cette situation est imputable à 90% aux sénégalais eux-mêmes.
Et à leur gouvernement et administration ; comment peut-on ne rien dire devant le spectacle d’enfants mendiants exposés à tous les risques ?
En côte d’ivoire on a donné un ultimatum aux parents et le probleme a été réglé presque en totalité.
Chez nous il n’y a ni fermeté ni suivi
Un mois plus tard vous en voyez 2000 !
C’est pourquoi certaines femmes excisées se retrouvent frivoles et se donnent à tout le monde. Ce sont également ces femmes que l’ont voit le plus dans les réseaux sociaux entrain de s’exhiber pour se la jouer désirables. L’hypersexulité qu’elles vivent ce n’est pas du plaisir mais une tentative de régulation émotionnelle. C’est comme ça qu’elles se retrouvent dans les attachements désorganisés qui oscillent entre le besoin d’amour et la peur d’intimité , en conséquence elles cherchent inlassablement le besoin d’attention mais chaque nouvelle relation constitue une répétition de la précédente. Toutes les victimes ne tombent pas dans l’hypersexualité, d’autres au contraire vont tomber dans l’évitement relationnel et l’anesthésie émotionnelle.
Ce qu’on dit est simple : réprimez l’incivisme et dégagez nos artères
Aujourd’hui allez à Yoff apecsie : tous les mois les eaux usées se déversent dans la rue. Je ne sais pas si c’est du ressort de l’onas mais si c’est le cas, cette société est terriblement inefficace
Des dizaines d’individus oisifs y habitent presque.
Un vrai no man’s land
Je ne reconnais plus mon pays.
Tellement l’anarchie me dépasse.
Trop de laxisme dans ce pays
Ça ne sert à rien de créer une nouvelle capitale s’il n’y a pas un minimum de civisme
Mais surtout la cravache et la sanction
Les déguerpis vont s installer ailleurs.
Il faut une volonté politique pour mettre fin à cette anarchie.
La Police avec les moyens y jouera un rôle importantt.
Au rond point de liberté 6 la voie parallèle au brt est occupee par des car clandos blancs qui ont complètement plombé le décor
Des épaves de ces clandos sont visible sur le corridor du brt et des garages mécaniciens se sont implantés entre les immeubles de sicap liberté 6 avec aussi des garages clandos les apprentis de ces cars pissent dans la rue au vu et au su de tout le monde et transforment les allées qui jouxtent les villas résidentielles en toilettes publiques
Le trafic de drogue y a élu domicile les drogues fument le chanvre indien dans les allées de sicap liberté 6 en face du brt
Des badauds boivent de l alcool sous les immeubles avec un débit boissons alcoolisés au rond point liberté 6
Je demande où sont les autorités les préfets les gouverneurs les maires le ministre de l intérieur
Je me demande où est la police
Les vagabonds occupent la rue et les rond point des autis ponts comme au rond liberté 6
C est vraiment pas digne d une capitale
a
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