Nommé doublement ambassadeur par son guide spirituel Cheikh Bethio Thioune et par l’hôpital de Fann pour les enfants hydrocéphaliques, Omaro compte représenter et hisser le drapeau des thiantacounes, à travers le monde. Artiste-chanteur-animateur, il dit ne rien faire sans l’aval de son guide. À travers un entretien accordé au quotidien La Tribune dans son édition de ce samedi 30 janvier 2016, il lève un coin sur sa vie.

«C’est grâce à lui qu’on ne me colle pas d’étiquettes de ‘’voleur’’ ou d’homosexuel. Parce que la belle vie que je voulais mener dans ce monde sans me fatiguer, c’est-à-dire, avoir de l’argent facile, me voir bien habillé, posséder ou être au volant de ces belles voitures, habiter une belle demeure sans avoir à me fatiguer. Seuls les voleurs ou les homosexuels pensent pouvoir avoir de ces biens aussi facilement. Le Cheikh m’a appris à me battre pour gagner ma vie, gagner licitement de l’argent, travailler à la sueur de mon front. II m’a encadré et guidé. C’est grâce à lui que je crois en mes capacités, j’ai confiance en moi pour aller de l’avant. N’eût été lui, on serait aujourd’hui appelé ‘’des moins que rien’’ ou encore des ‘’vaut rien’’.

«Je ne suis pas un frimeur. Je reconnais que j’ai beaucoup de ‘’feeling’’ et les gens assimilent cela à de la frime. Je n’ai rien démontré de mes talents de séducteur encore. Je vous jure que mes détracteurs auront de sérieux problèmes avec moi. Tout ce que je porte inspire respect. Je suis toujours correct. Je ne porte pas de pinw ni de ‘’check down’’ encore moins des habits qui laissent voir des parties de mon corps, aucun vêtement serré ou frivole.

Quant à la question de savoir s’il est prêt à porter un sac à main comme le voudrait une certaine mode, il en rit avant de crier : «Astahfirûlah ! Qu’est ce que vous racontez là ? Soyons sérieux. Peut-être que je le porterais le jour du jugement dernier, mais jamais ici-bas. D’ailleurs, je ne veux pas polémiquer sur ce sujet vu que les concernés règlent leur problème entre eux».