Invité de l’émission "Grand Jury" de la RFM de ce dimanche 28 décembre 2025, Ibrahima Ndiaye, secrétaire national chargé des finances et de la logistique du Parti républicain pour le progrès (PRP), s’est prononcé sur l’affaire Softcare. L’enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar considère que cette affaire révèle des insuffisances dans la gestion du dossier et appelle les autorités à plus de rigueur et de responsabilité. 

« L’affaire Softcare, l’autorité doit s’assumer. Comment ? En prenant des mesures fortes, en faisant des enquêtes de façon beaucoup plus sérieuse que ça. On ne peut pas mener des enquêtes sur deux, trois jours. Ce n’est pas possible », martèle-t-il. 

Monsieur Ndiaye insiste ainsi sur la nécessité de mener des investigations approfondies, à la hauteur des enjeux de santé publique. Selon lui, lorsqu’il est question de produits sensibles destinés aux nourrissons ou aux femmes, aucune approximation ne peut être tolérée.

Critiquant la communication autour de l’affaire qu’il juge confuse et contre-productive, le responsable politique estime que des messages contradictoires ont fragilisé la confiance des citoyens envers les institutions chargées de les protéger. « Si on est à ce niveau-là, c’est parce qu’à un moment donné, on a su taire les querelles, aller vers l’essentiel. C’est ce qui nous manque aujourd’hui » dit-il avant d’affirmer que l’intérêt général doit primer sur les querelles internes et les réflexes de justification.