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Cancers à Touba: Les confidences bouleversantes d'un gynécologue

Auteur: Mor Mbaye CISSE

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Cancers à Touba: Les confidences bouleversantes d'un gynécologue

À l'occasion de la journée Octobre Rose à l'hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba, le Dr Basile Béavogui, chef du Service de la maternité a brisé le silence sur une réalité qui hante le quotidien des soignants : l'impuissance face aux patientes atteintes de cancers à un stade avancé. Un témoignage poignant qui résonne comme un cri d'alarme.

Derrière les sourires et les mots d'encouragement, se cache une réalité difficile à porter pour le corps médical. Le Dr Basile n'a pas hésité à lever le voile sur ces moments douloureux qui marquent la vie d'un médecin.

« La marge de manœuvre est vraiment bonne, mais quand on vous met devant les faits accomplis, des fois vous regardez, vous ne savez pas quoi faire, vous savez que la personne va partir d'un moment à l'autre, mais vous ne pouvez rien faire », a confié le gynécologue.

Ces mots, lourds de sens, traduisent le regret des médecins qui, malgré leur expertise et leur dévouement, se retrouvent démunis face à des patientes arrivant trop tard dans leur parcours de soins.

Ce qui rend ces situations encore plus difficiles à vivre pour le praticien, c'est la conscience que beaucoup de ces drames auraient pu être évités.

« Le cancer ne vient pas d'emblée, il commence toujours par des lésions précancéreuses et on aurait aimé avoir des patients à ce stade », a-t-il insisté.

Le Dr Basile rappelle une vérité médicale essentielle : le cancer du col de l'utérus, comme celui du sein, se développe progressivement. Dépisté à temps, au stade de lésions précancéreuses, il peut être traité efficacement, évitant ainsi l'issue fatale.

« Aujourd'hui, on dépiste un cancer, ce qui n'est même pas normal. On aurait dû les voir avant », déplore-t-il, soulignant que les patientes arrivent souvent avec des cancers déjà déclarés, limitant drastiquement les possibilités de traitement.

Fort de cette expérience douloureuse, le gynécologue a lancé un appel vibrant à la population, particulièrement aux femmes. « Je voulais dire à tout le monde : on n'a pas besoin d'attendre le mois d'octobre pour venir se faire dépister. Tous les jours, vous allez trouver une équipe qui va vous recevoir. Même si vous venez pour des maux de dents, nous en profitons pour examiner. »

La mobilisation pour cette édition d'Octobre Rose en dit long sur le chemin parcouru. « Dans les années passées, on avait 100 et quelques, 200 personnes qui venaient, mais aujourd'hui, on en a plus de 400 qui sont là. Cela veut dire qu'il y a une confiance renouvelée de la population », a souligné le médecin.

Le Dr Basile reste optimiste. « Le cancer, c'est un fléau, mais si nous prenons la situation en main très tôt, en collaboration avec les systèmes de santé, ça peut devenir un souvenir », a-t-il martelé devant Dr Massamba Thioro Sall Directeur du Centre Hospitalier National Matlaboul Fawzeyni de Touba.

Auteur: Mor Mbaye CISSE
Publié le: Jeudi 16 Octobre 2025

Commentaires (2)

  • image
    Sad Safal il y a 4 heures

    Toute sortes de bizarreries sont utilisées par les femmes de Toubz pour faire plaisir à leurs maris qui leur tournent la dos des qu’elles tombent malades

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    Darkpenguin il y a 4 heures

    Les lésions précancéreuses n'apparaissent pas au hasard comme ça, elles sont les résultantes de comportements à risques , prenons par exemple deux choses le vagabondage sexuel et la dépigmentation . Pour le Cancer de l'utérus, le virus du papillome humain (VPH) est une infection sexuellement transmissible très courante qui peut infecter la peau et les muqueuses de diverses parties du corps. Bien que la majorité des infections soient bénignes et disparaissent d'elles-mêmes, certaines souches à haut risque peuvent entraîner des verrues génitales ou évoluer en cancers tels que le cancer du col de l'utérus. Et sur la proliferation des cancers du sein sur le continent noir où traditionnellement la maladie était inconnue, une des causes principales que beaucoup de femmes et veulent pas aborder. est le Xessal la dépigmentation avec l’usage abusif de produits pharmaceutiques en dehors des prescriptions dont ils sont destinés et des produits chimiques toxiques éclaircissant recyclés et mis en boîte sous forme de produits de beauté etc, pour être utilisés pour la DÉPIGMENTATION. Après des recherches approfondies il a été démontré que ces produits affectent directement en interférence sur le cycle de reproduction et la mutation de l’évolution des cellules mammaires. Mais puisse que le phénomène de l’éclaircissement de la peau est devenu un phénomène incontournable dans l’apparence de la femme africaine qui a même conquis les milieux intellectuels et parmi les pratiquants et spécialistes de la médecine, cet aspect de la réponse à donner aux malades est volontairement ignoré et on ferme les yeux là dessus. On peut maintenant constater dans le milieu hospitalier dans les centres dédiés pour le cancer du sein allant des soignants aux malades en consultation quasiment tout le monde est XESSALISÉ tous des adeptes cette la phénomène néfaste qui est un des causes de la maladie qui les réunissent là-bas.

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