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Lutte contre le paludisme : Le Sénégal renforce son dialogue avec les États-Unis

Auteur: Yandé Diop

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Lutte contre le paludisme : Le Sénégal renforce son dialogue avec les États-Unis

Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et l’équipe santé de l’ambassade des États-Unis au Sénégal ont tenu une rencontre ce mardi à Dakar. L'objectif étant de consolider leur coopération, après la suspension des activités de l’USAID au Sénégal.

 En effet, les échanges ont porté sur la clarification du contexte lié à cette suspension, mais aussi sur la volonté commune de maintenir une collaboration dans le domaine de la santé. Les deux parties ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts conjoints pour endiguer le paludisme, maladie qui reste un lourd fardeau de santé publique au Sénégal.Le PNLP et l’ambassade des États-Unis se sont engagés à renforcer les capacités nationales et à améliorer les interventions existantes, avec un objectif clair : réduire la morbidité et la mortalité liées au paludisme.

Un cadre de concertation en vue

La mise en place d’un mécanisme de concertation régulier a également été évoquée, afin de garantir une meilleure coordination, favoriser le partage d’expériences et fluidifier les échanges techniques.

Par ailleurs, les deux parties espèrent que ce dialogue renouvelé permettra de consolider leur partenariat, d’ouvrir de nouvelles perspectives de financement et d’accroître l’impact des actions menées contre le paludisme au Sénégal.

Dans la même dynamique, le professeur Aliou Thiongane a souligné l'importance de la collaboration et de la mobilisation des ressources pour atteindre les objectifs de lutte contre la maladie. Dans un contexte de recul des financements internationaux, il a insisté sur la nécessité de l'engagement du secteur privé pour combler les écarts et soutenir les autorités sanitaires.

"En tant que coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), je suis plus que préoccupé la situation des régions dites KKT (Kolda, Kédougou, Tamba), Diourbel et Kaolack qui sont les plus touchées par le paludisme", dit-il. 

Il a plaidé pour une intervention spéciale dans ces zones pour faire baisser le nombre de cas et atteindre l'objectif d'élimination du paludisme d'ici 2030.

Auteur: Yandé Diop
Publié le: Mardi 09 Septembre 2025

Commentaires (8)

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    paludisme il y a 11 heures

    Les USA ont beaucoup appuyé la lutte contre le paludisme, c'est une très bonne chose. Ce partenariat doit aussi se poursuivre mais, il est temps que le pays dans son projet de souveraineté investisse plus d'argent pour prendre en charge nos problèmes de santé publique. J'espère que nos autorités ne vont pas encore tout laisser aux américains

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    Massaasa il y a 11 heures

    Qu'is gardent lzurs moustiques genetiquement modifies chez eux ces amerikains de merde

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    souveraineté il y a 10 heures

    Il avait rupture ! Il avait dit souveraineté ! et ils continuent à mendier , allez comprendre !

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    Lamine Cissé il y a 10 heures

    Ces dernières années, sous prétexte de lutte contre le paludisme, on observe une nette tendance au forcing sous-tendu par des expérimentations hasardeuses sur les populations africaines (moustiques génétiquement modifiés) et dont on a du mal à identifier les véritables motifs, d’autant plus qu’elles touchent à la génétique et à la reproduction des populations. Nous devons donc exercer la plus grande vigilance face aux risques très élevés d’atteinte à l’intégrité biologique des populations africaines. En Afrique, n’importe qui peut venir et distribuer quelques prébendes à des décideurs qui donneront ensuite le feu vert pour n’importe quoi, même si on ne sait pas quelles pourraient être les implications futures de ces projets. C’est ainsi que nous offrons nos populations en cobayes sans nous soucier de ce qui pourrait advenir à long terme.
    Or, des expériences d’élimination réussie (et complète) du paludisme existent, y compris en Afrique et au moins dans ces cas-là, on sait à quoi s’attendre et comment se protéger des conséquences néfastes éventuelles de la méthode. Les pays africains ayant totalement éliminé le paludisme sont l’Algérie (2019), le Maroc (2010), le Cap Vert (2024), l’Égypte (2024), ainsi que Maurice et les Seychelles. Quant à l’Afrique du Sud, elle est dans une phase de pré-élimination du paludisme, n’ayant plus que quelques milliers de cas recensés chaque année. Or, dans tous ces pays le DDT a joué un rôle clé dans l’élimination du vecteur, notamment au Maroc, en Algérie, à Maurice, aux Seychelles et en Égypte, même s’ils ont parfois poursuivi leurs efforts avec d’autres outils (parce qu’une certaine résistance s’est manifestée) et qu’on nous parle, comme toujours, d’effets néfastes sur l’environnement. Mais ce qui est sûr c’est que le paludisme a été TOTALEMENT éliminé de ces pays ET NOUS CONNAISSONS LES MÉTHODES UTILISÉES, LES MÉTHODES EFFICACES POUR ARRIVER A CE RÉSULTAT SPECTACULAIRE. Quels que soient les risques, ils ont été identifiés et nous savons très exactement comment nous en prémunir. S'il est donc possible d'éliminer complétement le paludisme, que cela est déjà une réalité dans certains pays africains, et que nous connaissons les méthodes, qu'est-ce qui explique que 95% des décès dus au paludisme se produisent encore aujourd'hui en Afrique, particulièrement en Afrique subsaharienne chez les enfants âgés de moins de 5 ans et ceux âgés de moins de 15 ans? Surtout, si le DDT a joué un rôle important dans l'élimination du paludisme dans tous ces pays, pourquoi se refuse-t-on à l'utiliser chez nous? Pourquoi d'énormes pressions sont exercées pour nous dissuader de l'utiliser sous prétexte d'un danger qui, même s'il est avéré, est très nettement moins létal dans ses conséquences que la situation présente où le paludisme tue des centaines de millions d'enfants africains chaque année faute de l'utiliser? Surtout lorsqu'on sait que la létalité du DDT se réduira aux quelques années pendant lesquelles il est utilisé alors que le paludisme continuera à tuer pendant des décennies si rien n'est fait. Entre deux maux, ne faut-il pas choisir le moindre? Nous avons donc un choix devant nous: soit nous utilisons le DDT et/ou les méthodes conjointes ou alternatives mises en œuvre pour éliminer TOTALEMENT le paludisme dans les pays mentionnés (le Maroc étant un cas d'école d'utilisation du DDT au début des campagnes antipaludiques dans ce pays, avant que des solutions alternatives soient trouvées), soit nous acceptons de nous lancer dans des aventures (moustiques génétiquement modifiés et autres ''solutions'' douteuses de la Fondation Bille et Melinda Gates, UNE OFFICINE ANTINATALISTE ET COMPLÈTEMENT OPPOSÉE AUX VALEURS CIVILISATIONNELLES ET RELIGIEUSES DES PEUPLES AFRICAINS, qu'on s'est bien gardé de nommer dans cet article) et dont l’issue à long terme est inconnue, voire hasardeuses et carrément dangereuse. Certes, le DDT comporte des risques non négligeables, mais son utilisation sera-t-elle plus létale que ne l’est déjà le paludisme qui tue entre 400.000 et 600.000 personnes en Afrique chaque année ? Combien de vies avons-nous perdu faute de l'avoir utilisé des années 60 à nos jours par opposition à combien de vies son utilisation nous aura éventuellement couté? A-t-on entendu dire que le DDT ou les méthodes alternatives possibles (tels que certains autres insecticides ou les moustiquaires imprégnées) tuent entre 400.000 et 600.000 personnes chaque année là où ils sont utilisés ? Et surtout toutes ces méthodes sauront-elles remplacer l’assainissement du milieu, les investissements dans les sciences, une main-d’œuvre de santé bien formée, ainsi qu’une surveillance et un diagnostic efficaces ? Nous serons tous d’accord pour dire que 80% du travail aura été fait quand nous vivrons dans un environnement sain et que c’est donc à cela, d’abord et avant tout, que nous devons nous atteler.

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    Lo il y a 3 heures

    Mon chère , les vecteurs du paludisme sont résistants au DDT. Il faut aller lire les articles entomologiques sur la sensibilité des vecteurs du paludisme au Sénégal.

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    Le patriote il y a 10 heures

    Un bon début. Espérons qu'ils reviennent à de meilleurs sentiments pour le bénéfice des populations surtout des zones rurales, urbaines et périurbaines. Évidemment, l'état du Sénégal ne peut pas supporter les coûts d'intervention de cette élimination, le secteur privé national devra aussi joué son rôle dans cette lutte qui n'a que trop duré et qui continue de tué nos enfants et les femmes enceintes. Dieu veille sur le Sénégal.

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    Lamine Cissé il y a 10 heures

    Malheureusement en Afrique nos gouvernements n'étudient jamais des solutions déjà existantes pour en tirer des leçons en vue d'applications futures et ne prennent jamais aucune initiative d’eux-mêmes. Ils attendent toujours que des ''solutions'' leur soient offertes clés en mains par les officines occidentales (qui ont souvent des agendas autres que philanthropiques), pour faire quelque chose. Nos ''experts'' ne sont bons qu'à répéter des narratifs élaborés pour eux et jamais pour innover. Nous sommes les seuls peuples au monde à abandonner entièrement la sécurité et l'intégrité biologique de nos populations aux mains d'organisations et de gouvernements étrangers qui, on le sait, ont des agendas et des objectifs opposés à nos valeurs civilisationnelles, religieuses et morales et tout particulièrement à la croissance démographique de l'Afrique. Nous crions ''souveraineté'' tous les jours mais nous oublions que justement ces ONGs, ces agences des Nations Unies et ces organisations ''d'aide au développement'' se substituent à nous dans ces domaines de souveraineté et nous font ainsi perdre le contrôle et la prise de décisions sur le terrain pour tout ce qui concerne ce qu'on appelle ''la santé de la reproduction'', ''la santé de la mère et de l'enfant'' ou ''le contrôle des naissances''. Il est du devoir absolu de l’État d'exercer la vigilance la plus accrue pour tout ce qui concerne l'intégrité physique et la reproduction biologique de nos populations dans le temps dont il doit seul détenir le contrôle. Nous ne pouvons pas nous désengager et abandonner nos populations aux mains à ces agences corrompues financées par les officines antinatalistes qui se sont donné pour objectif de freiner à tout prix la croissance démographique africaine. Nous devons mettre en place des organismes de contrôle biologique et de biosécurité, des organisations de ''veille'' pour la sécurité chimique, biologique et génétique et dont l'objectif sera d'alerter et de protéger nos populations contre toutes les manipulations génétiques, y compris contre les dérives et abus ainsi que la corruption de certains agents de l’État irresponsables prêts à mettre en danger nos populations et leur futur pour quelques prébendes.

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    nirvana il y a 8 heures

    Je pense que l'élimination du paludisme n'est pas seulement une affaire du secteur de la santé, il faut également un bon système d'assainissement afin d'éviter la prolifération des moustiques.

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    Ndiathiar il y a 5 heures

    Voyez- vous, nous ne sommes pas en année électorale, c’est pourquoi aucun des maires ne se préoccupe vraiment de ses administrés.
    Jusqu'à septembre zéro opération saupoudrage. Rien dara nada. Aucune mesure n’est prise alors que les populations sont assaillies nuit et jour par les moustiques, entraînant des décès dus au paludisme et à d’autres maladies saisonnières.

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