Lors d’un déjeuner de presse organisé mardi 15 juillet 2025 dans un hôtel de Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, s’est exprimé sur la question des pensions de réversion destinées aux familles des enseignants-chercheurs décédés. Répondant aux préoccupations du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), le ministre a promis une prise en charge rapide de cette revendication.
« J’ai reçu le SAES ce matin. Nous sommes en discussion. L’État soutient cette revendication, et le décret est déjà finalisé. Il ne reste plus qu’à l’appliquer. Cela peut prendre un peu de temps, mais nous demandons au SAES de nous accorder ce délai. C’est notre responsabilité, et nous le ferons », a-t-il assuré.
Cette année, le SAES a multiplié les mouvements de grève, paralysant les enseignements dans les universités pour protester contre le refus du Fonds national de retraite (FNR) d’appliquer le décret n° 2025-398 du 7 mars 2025. Ce texte, signé par le président de la République, modifie celui de 2020 et instaure une allocation spéciale de retraite pour les enseignants-chercheurs et chercheurs titulaires des universités. Face à l’inaction du FNR, qui bloque le versement des pensions de réversion aux ayants droit, et au silence des autorités, le SAES a intensifié son combat pour défendre la dignité des familles des défunts.
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