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Pr Abdou Aziz Diouf, chef du service médical du Coud : «Je n'ai jamais ...»

Auteur: SenewebNews-RP

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Pr Abdou Aziz Diouf, chef du service médical du Coud : «Je n'ai jamais ...»

Au lendemain des affrontements sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), le service médical du Coud se retrouve débordé, submergé par des centaines d’étudiants intoxiqués par les gaz lacrymogènes.

La tension sanitaire est extrême, relaie L'Observateur dans son édition du vendredi 5 décembre : le centre était « plein à craquer » et frôlait la saturation. Faute de places, le personnel a dû disposer des matelas « directement sur le carrelage » pour prendre en charge l’afflux de blessés.

« Je n’ai jamais vécu une situation pareille », confie le Professeur Abdou Aziz Diouf, chef du service, repris par le quotidien du Groupe futurs médias. Il ajoute toutefois : « La situation était compliquée, mais nous avons réussi à tenir. Nous avons reçu énormément de patients ; la majorité a pu être prise en charge et libérée. »

Séquelles et témoignages

La plupart des étudiants présentaient les mêmes symptômes : yeux en feu, souffle court et violents vertiges. Rokhaya, étudiante, raconte : « Mes yeux brûlaient et je n’arrivais plus à respirer normalement. »

Mamadou Fall, en deuxième année de Sociologie, de renchérir : « J’avais la tête qui tournait et je ne pouvais plus tenir debout. »

Malgré la détresse, tous ont tenu à remercier le personnel soignant : « Sans eux, je ne sais pas ce que je serais devenu. »

Auteur: SenewebNews-RP
Publié le: Vendredi 05 Décembre 2025

Commentaires (4)

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    Sonkoforever il y a 59 minutes

    Ce professeuur doit etre mute

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    Alioune il y a 34 minutes

    Ndeyssane, les pastefiens n’aiment pas ceux qui disent la vérité.

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    Why il y a 40 minutes

    Pourquoi ???

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    Rick Hunter il y a 29 minutes

    Avec macky ce sont des blessés par balles réelles et par tirs directs de grenades lacrymogènes qui seraient comptabilisés. Malgré l’intensité des affrontements il n’y a pas eu de morts. La police a été mesurée.
    Il faut penser cependant à régler ce problème définitivement. Les étudiants réclament de l’argent pas une modification des réglements qui leur donnent droit à ces bourses. Ça fait que les même causes amèneront les même effets. Ça sera toujours l’incompréhension entre l’état et eux.
    Ensuite les franchises universitaires doivent être systématiquement gelées dès l’instant que la voie publique est barrée par des étudiants sortis directement du campus. Il faut leur faire définitivement comprendre que leur manière de protester doit changer. Les étudiants de la sous région ne sont pas mieux lotis et pourtant ils sont plus discrets que nos petits. Au classement des meilleures universités nous nous trouvons dans les bas fonds au lieu de réclamer de meilleurs encadrements on est éternellement sur des questions de bourses.

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    Ndiamgnadio il y a 6 minutes

    Si le corps médical témoigne que c'est du jamais vu, cela veut dire que les étudiants étaient très respectés au temps de Macky Sall sur tous les plans. C'est facile à vérifier. Actuellement, le Sénégal est entré dans l'ère d'une dictature rampante.

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